mardi 22 janvier 2008

lundi noir, mardi gris?

Les lundis ne sont déjà pas charmants, s'il faut qu'ils deviennent "noirs" en plus, faudra revoir la chose... Je suis littéralement sous le choc et angoissée depuis que tous s'entendent pour dire que nous entrons dans une période de récession qui va durer looooongtemps. En fait, je suis très inquiète pour l'emploi d'Amoureux qui dépend du bon roulement de l'économie, comme bien des PME. Avec une hypothèque sur le point de doubler (ou presque), un éventuel projet de famille (qui sait?), un Westfalia qui ne roule toujours pas et la ST-VALENTIN qui arrive à grands pas, comment arriverons-nous à joindre les deux bouts? Pour couronner cette mauvaise journée d'une nouvelle encore plus dramatique, Dr House s'est terminé par les mots les plus terribles auxquels on peut s'attendre de sa part : "à suivre...". Arghh! Demandez-moi si je dois respirer dans un sac en papier brun? Allez! Osez!

Qu'est-ce qui pouvait dépasser en émotion ces deux terribles annonces du lundi? Évidemment, rien. C'est pour cela que le titre est "lundi noir, mardi gris" (lecteur attentif, tu remarqueras que le gris est plus pâle que le noir. Cela signifiant ici, métaphoriquement parlant, des événements catastrophiques au contraire du timide gris qui lui, se fait le porte-parole de tout ce qui est triste, mais de moindre importance). Pourquoi un mardi tenté de tristesse et de mornitude? Une journée pénible au travail jumelée avec une trop grande complicité avec ma télévision! Et oui, encore! Aux prises avec une pile de correction que je crois ensocelée puisqu'il y en a toujours autant, j'ai regardé la télé une seule petite heure ce soir pour ne pas manquer mon émission.

Est-ce que je suis la seule à m'émouvoir sur la triste histoire de la famille Lavigueur? À la première émission, j'ai larmoyé en répétant compulsivement :"Mais pauvre famille! Ils s'aiment tant et ils sont si misérables.". Si je m'étais attendue à la mort de la mère? Du tout. J'aurais fait pâlir d'envie ces pleureuses aux funérailles italiennes tant leur histoire me touchait. Et bien, ce soir, j'ai été, une fois de plus, bouleversée par la triste histoire de cette famille qui s'aimait tant et qui s'est tant déchirée. Que d'émotions! Scarlett peut aller se rhabiller.

La seule touche de couleurs de ma journée: même émue, je n'ai pu m'empêcher de me demander si Marcel Leboeuf avait ressenti un malaise à voir sa fille (la comédienne Laurence Leboeuf, Louise dans la série) se faire violemment "sauter" par sa crapule de chum. Connaissant Marcel, ça a dû le déranger un peu.

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