dimanche 28 septembre 2008

La source de mon épanouissement des derniers jours

J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour les célibataires qui tout, comme moi jusqu'à samedi, cherchent l'homme de leur vie. La bonne est que ça existe vraiment un célibataire trentenaire beau à croquer, sexy, cultivé, attentionné, curieux, respectueux, viril, habile dans une cuisine, qui a un style vestimentaire bien à lui en plus d'un accent charmant, d'un vocabulaire élaboré et qui a un sens de l'humour comme le mien. La mauvaise? Bas les pattes, les filles! Je l'ai trouvé, je le garde pour moi.

Avec lui, je passe plein de beaux moments et je ris sans cesse. Et sa bouche, hummm... Bon, je m'égare. Une petite anecdote pour faire découvrir le personnage:

(Avec Hot man à l'épicerie au moment d'emballer et de payer nos achats)

Lui (à mon intention) - Prends soin de bien répartir les achats dans nos deux sacs pour ne pas que ce soit trop lourd à porter POUR TOI.

Moi (voyant très bien où il veut en venir, mais jouant le jeu) - !?!

La caissière semble un peu mal à l'aise de voir comment on se parle et on sent son regard qui va de lui à moi, essayant de comprendre. Hot man paye tandis que je place nos achats dans les sacs récupérables. La caissière vient pour m'aider à emballer.

Moi - Non! Non! Si vous m'aidez, il va me battre en arrivant à la maison. Je peux le faire seule, je vais le faire seule.

Lui (avec un regard à faire fondre la calotte glaciaire encore plus vite) - ha!ha!ha!

La caissière, comprenant (enfin!) que c'est une blague, prend un air soulagé tandis qu'on sort en se bidonnant, tout heureux d'avoir trouvé une personne avec qui tout est stimulant, même payer les courses.

vendredi 26 septembre 2008

histoires de gars et de char

J'ai reçu ma bagnole toute réparée! Oublié cet (autre) humiliant épisode de ma vie. Il m'a fallu un bon 20 minutes de réadaptation pour commencer à retrouver mes réflexes de conduite manuelle d'une petite voiture, car j'ai roulé pendant 2 semaines et demi en Mitsubishi Lancer. Un genre de grosse berline vache qui boit de l'essence et qui se stationne mal en parallèle (surtout que, Hot man, ma nouvelle fréquentation, habite Montréal. Ben oui, a.d.Q. et moi avons jugé que la distance n'était pas une base très solide pour une relation qui dépasse la stade amical ou sexuel et la fin de notre relation m'a laissé un petit goût amer en bouche.). Je n'étais donc pas déçue de retrouver ma chouette petite Golf toute rutilante de propreté et excitée de quitter le garage pour avaler du bithume pour la première fois depuis plus de 2 semaines. Malgré ma joie de la retrouver, je dois la retourner au garage, car le nouveau phare avant qu'ils ont changé n'éclaire pas aussi bien que l'autre et ma portière s'ouvre au deuxième essai seulement lorsque je déverrouille les portes avec ma télécommande. Encore du trouble! Mais quand on choisit du Volks, on doit s'y attendre un tant soit peu... Tant qu'on ne me redonne pas une Lancer en attendant, tout ira bien.

Les bancs chauffants (matinées fraîches obligent) et le cruise control m'avaient manqué plus qu'il n'est décent de le dire...

lundi 22 septembre 2008

Quand la vie veut te faire sourire...

Ouin ben... Je suis brûlée, fatiguée. La vie de célibataire effrénée a eu raison de moi. Je réalise que je prends de l'âge quand je constate que je ne suis même pas capable d'être aussi intense deux mois de suite sans que je ne finisse par avoir l'air d'un cadavre qui roule sur l'adrénaline.

C'est en fin de semaine, après 2 mois, jour pour jour, de célibat aussi trépidant que rempli de rencontres diversifiées et divertissantes (on se rappellera l'avocat du Plateau...), que mon corps a décidé de me prévenir de l'approche irrémédiable, et si peu souhaitée, de la trentaine et de ce que ça impliquait au niveau des rides, du mou de partout, de la baisse de la vision, de l'horloge biologique, des cernes qui semblent permanents, des seins raplaplas, des SPM plus puissants que jamais, de la peur de l'engagement de son pendant masculin et de la perte de puissance sexuelle chez celui-ci (pourquoi ne pas aussi écorcher un peu ces messieurs?) et j'en oublie sûrement des dizaines encore. Oui, lecteur fidèle, cette diarrhée verbale n'avait pour but que je t'amener à comprendre que j'étais, pour la première fois depuis 2 mois, littéralement sur le cul.

Dur week-end. Arrivée surprise de mon mec de Québec qui m'avait confirmé la chose 4 heures avant (parce que oui, j'ai un mec à Québec. Ça, ça craint quand ton auto est louée et que l'essence est à 1,49$ le litre. On a beau ne pas être à l'argent, on n'aime pas trop avoir à espérer que la carte passe à la caisse...). Je me suis endormie vers 21:30, je crois. J'ai ronflé. Il a dû dormir au salon pour y arriver. La honte!
Marinades avec ma mère, ma tante et ami de Québec. Des betteraves en plus grande quantité qu'en Pologne et une entêtante odeur de vinaigre ne suffit pas toujours pour requinquer une aspirante trentenaire. Malheureusement. Endormie vers 22h00, je crois, je me suis réveillée seule, car paraît que je ronflais encore. (Ishhhhhh. Devrais-je ajouter cette information nouvelle sur ma fiche RC? Ce serait moins frauduleux, non?)
Dimanche matin, j'ai fait des crêpes sous la supervision de l'a(mi). d(e) Q(uébec). Ensuite, nous sommes allés cueillir des pommes et nous avons acheté une quantité de courges pas possible pour 13$. (Ex-Amoureux aime les courges depuis qu'on en a découvert une variété qui se mange en dessert.) Au retour à la maison, croustade avec le partenariat/les regards méfiants de a. d. Q. qui semble control freak dans une cuisine. Vices cachés sortant après un mois de fréquentations. C'est normal ça? Après 8 ans en couple, je suis hors du coup pour analyser ça.
En soirée, croyez-vous que je suis sortie quand même? Ben oui. Ai-je été assez raisonnable pour revenir me coucher tôt? Ben non, évidemment. Je ne suis pas revenue du tout. Je n'avais pas encore compris en agissant comme une narcoleptique tout un week-end. Fallait que j'attende à ce soir, que tout empire puissance dix, que mon mal de dos s'envenime, que mes yeux brûlent, que ma gorge soit enrouée, que j'aie mal au ventre et que je me sente si brûlée que je voudrais juste me faire border (mais non, je suis célibataire maintenant. Plus personne ne me borde quand je suis malade). Croyez-vous que j'ai eu envie d'abuser un peu de l'amitié d'Ex-Amoureux? Ben oui, mais j'ai résisté, car il n'en est pas encore là dans notre relation amicale only. (Il avait d'ailleurs l'air en pire état que moi, c'est dire. Lui aussi, ça fait 2 mois qu'il est célibataire. Il y est allé vingt fois plus mollo que moi, mais il a SIX ans de plus. Il n'en sort pas gagnant, le pauvre.)

Je me vois déjà comme une célibataire paumée écoutant du Rythme FM au dîner. Au dîner, putain! Je me vois aussi m'habillant comme une femme de 30 ans. Enfin, comment je voyais les femmes de trente ans. Je les voyais ainsi en fait jusqu'à ce que j'aie 28 ans. Ce soir, j'ai envie d'une bouillotte bien chaude, d'un massage et d'une promesse de bouillon de poulet si je ne vais pas mieux demain. Un amoureux ce serait bien. C'est promis, je me prends en main. Dès demain.

(Et ce soir, quand je pourrais déjà être au lit depuis une heure, j'écris pourquoi je me marre autant de mon manque de sérieux en ayant l'air de vouloir me prendre en main alors que je contreviens à ma résolution avant même d'avoir fini de l'énoncer. Un ami avec qui je ne jase pas assez souvent ces jours-ci vient de se loguer et je vais me coucher passé minuit sûrement. Irresponsable? Un peu. Gourmande? Assurément, mais ma vie est si palpitante ces jours-ci que je vois mal comment je pourrais arrêter tout de suite.)

jeudi 18 septembre 2008

C'est qui?

C'est qui qui a perdu son trousseau de clés contenant la seule clé de sa voiture de location et qui se ramasse à quêter un lift à Ex-Amoureux pour aller travailler ce matin?

La même qui dit toujours: "Je ne peux pas perdre mes clés grâce à la grosseur de mon trousseau!".

Ouin. Faudra trouver une autre tactique, celle-ci a malheureusement échoué. Je pourrais peut-être me les faire greffer ou m'acheter un collier comme les enfants qui dînent seul chez eux le midi (au nombre de clés que je trimballe, devrai songer à prendre un rendez-vous chez le physio pour mon cou tout de suite si cette solution est retenue...)

mercredi 17 septembre 2008

Wouhou!!!!

Subvention vraiment au-delà de nos attentes du programme Éco-énerige: 1
Possibilité de vendre la moitié de notre terrain plutôt que de se dépêcher pour la finir et la revendre ensuite: de plus en plus considérée, surtout vu le nombre restreint de terrains libres dans notre village et le prix alléchant qu'on pourrait en tirer...
Fournaise électrique neuve: 1 (merci les cousins installateurs à qui j'avais promis le petit déj' en oubliant d'arriver à l'heure pour tenir me promesse!)
Ancienne fournaise à l'huile vendue lors de la vente de garage: 1 Yé!
Réservoir d'huile vendu avec son contenu: 1 re-Yé!
Tracteur à gazon ayant démarré du premier coup: 1 (Il fallait attendre l'automne?!?)

Rencontre de parents ce soir: 1 (j'arrive pas à trouver ce qu'il y a de bien là-dedans sauf le fait que ce sera du passé dans quelques heures. Faut passer par là, c'est juste plate que ça arrive un soir où je suis brûlée...)

lundi 8 septembre 2008

La honte, feu ma dignité et autres étourderies

Drame en trois actes


Acte I :Vendredi dernier
(classe de sixième année dans laquelle on étouffe à cause de la chaleur)

l'enseignante, accompagnatrice numéro 1 et 25 élèves rendus intolérants à cause de la chaleur et de la première vraie semaine d'école



L'enseignante qui fait son discours de rentrée: Bla, bla bla... avec la puberté qui vous tombera dessus sans prévenir, vous remarquerez sans doute que certains d'entre vous commenceront à sentir louche, bla bla, bla, le désodorisant est votre plus fidèle allié, bla, bla, bla, les filles commenceront à vouloir se déshabiller un peu plus, bla, bla, bla, les gars voudront porter des pantalons qui leur tomberont sur les chevilles, bla, bla, bla. Une chose est sûre, je vous promets que cette année vous en verrez pas ma culotte à moins qu'un événement extraordinairement hors de mon contrôle m'arrive et je tiens à vous préciser que je ne veux jamais voir la vôtre.

Les élèves: (rires gênés au mot culotte)

Accompagnatrice numéro 1: (air surpris et un peu décontenancé)

Quelques heures plus tard...

Accompagnatrice numéro 1: Marie-Andrée, il faudrait que tu baisses ton chandail ET que tu relèves ta jupe en arrière.

L'enseignante, jetant un regard derrière son dos pour valider l'information, remontant sa jupe et baissant son chandail pour cacher sa culotte supposément inmontrable: Euhhh... Merci Accompagnatrice numéro 1.


Acte II: Lundi
(classe de sixième année dans laquelle il fait plutôt froid (non mais on n'est jamais content de la météo dans ce foutu pays!))

L'enseignante, accompagnatrice numéro 2 et 25 élèves un peu endormis qui écoutent et/ou somnolent en corrigeant un exercice

Accompagnatrice numéro 2: Marie-Andrée, pourrais-tu venir me voir dans le couloir une minute?

L'enseignante, de moins en moins crédible: Oui, bien sûr.

Accompagnatrice numéro 2: Je pense que tu as mis ton chandail à l'envers ce matin.

L'enseignante, remarquant pour la première fois l'étiquette du vêtement sur son flanc droit: Ohhhh, merci Accompagnatrice numéro 2.

En revenant dans la classe, l'enseignante demande aux élèves: Qui avait remarqué que mon chandail était du mauvais sens ce matin?

Plus ou moins 14 petites mains se lèvent (les 11 autres dormant et/ou étant occupées à placoter avec le voisin puisque l'enseignante était sortie de leur champ de vision pendant plus d'une minute). Sourires gênés de part et d'autre.

L'enseignante: Bon, je vais aller à la salle de bain et, à mon retour, vous serez surpris de voir que je suis présentable.


Acte III
(couloir du 2e étage)

L'enseignante qui ne prêche pas par l'exemple et quelques collègues

L'enseignante: Imaginez-vous donc que... (et elle narre les deux croustillantes anecdotes, riant de son inattention et de son manque de dignité)

Collègue trash (on l'aime, elle): Oh! C'est pour ça les deux accompagnatrices! Elles ne sont pas pour les élèves finalement, elles sont là pour te surveiller!!


Morale de l'histoire: oui, les enfants, on peut rire de ses erreurs et devenir la bête de foire de son milieu de travail en en riant.

samedi 6 septembre 2008

En vrac

- Une canicule qui m'a fait penser que je devais être la première enseignante à suinter comme une statue de la vierge Marie.

- Un élève qui a des poux (et une panique générale suivie d'une persécution de ceux qui avaient l'air louche au niveau capillaire).

- Une pratique de rang en silence dans les couloirs de l'école vendredi, dernière période...

- De la belle visite de mon nouvel ami de Québec qui reste 4 jours à la maison (les voisins doivent jaser derrière les voilages quand on se dit bye en langage plutôt corporel, le matin).

- Auto toujours accidentée, mias plus pour très longtemps. Lundi, je la laisse au garage pour une semaine et demie et elle devrait m'en revenir brand new.

- Ex-Amoureux se plaint du fait que je rencontre trop de gens. Comme avec Nouvelle-Amoureuse d'ex-Amoureux, les choses semblent être plutôt compliquées ces derniers temps, il a vu deux nouvelles personnes cette semaine ce qui m'a fait sourire et lui a fait réaliser que Nouvelle-Amoureuse était très présente dans sa tête et son coeur. à suivre...

- Câline, cette foutue garce de chatte, semble avoir adopté mon ami de Québec et me piétine sans vergogne la vessie pour aller dormir en cuillère avec lui la nuit et se faire flatter, ce que Ex-Amoureux et moi trouvons franchement déplacé et injuste!

- J'ai pris la décision de corriger au fur et à mesure cette année pour ne pas arriver à chaque fin d'étape en panique. J'espère que je serai capable de tenir cette résolution plus que deux semaines!!!

lundi 1 septembre 2008

POUR LA MARÂTRE

ARGHHHHH! Qu'est-ce qui se passe avec ton blogue? Je veux être invitée à aller te lire.

Dis-oui, dis-oui, dis-oui!!!!