vendredi 29 janvier 2010

Ce que ma voiture pourrait dire

«Coudonc! C'est moi ou il y a juste les rues qui travaillent à Verdun?»

Je sais, ma bagnole est pleine de préjugés depuis qu'elle côtoie des Suzuki Esteem et des Nissan Sentra rouillées sur la rue...

dimanche 24 janvier 2010

Cela valait-il la peine de survivre?

À peine relevée de ma nuit de gastro et deux fois plus courbaturée qu'hier (j'aime le spinning, j'aime le spinning, j'aime le spinning...), je viens de réaliser combien il sera difficile de trouver un autre amoureux quand je serai à nouveau célibataire... Les gars ressemblent-ils vraiment à ça?!?

Rassurez-moi! Dites-moi que vous avez un cousin ingénieur super chouette à me présenter ou, encore, un gars de la construction très sexy avec sa perceuse qui lit plus que le journal dont le lock-out s'éternise...

samedi 23 janvier 2010

Spin that wheel!

Il va de soi que j'ai survécu à mon premier cours de spinning (certaines parties de mon anatomie du moins, n'en déplaise à mes détracteurs qui croyaient que je n'y parviendrais pas). Il faut savoir que le sport et moi, nous avons une longue relation d'indifférence profonde. Déjà, en sixième année, j'avais obtenu un «E» en éducation physique parce que j'avais demandé à un des gars de la classe de me tuer «mais en ne lançant pas trop fort» dès le début du jeu au ballon chasseur. Le prof m'avait évidemment entendue et fait couler. Je suis plus dissimulatrice depuis. La vie se charge toujours de nous faire apprendre des leçons et j'ai compris que seuls les plus forts survivent. Au secondaire, un enseignant avait même dit à ma mère lors de la rencontre de bulletins que, pour me faire courir, il aurait fallu me tendre un perche avec une tablette de chocolat au bout. Je l'avais trouvé con à l'époque alors qu'il était seulement perspicace.

Après une semaine super chargée et un après-midi passé à l'extérieur à encourager comme une démone mes élèves pour les Olympiques de l'école, aller faire une heure de spinning me paraissait être l'équivalent d'escalader l'Éverest. Par contre, j'ai suivi les conseils d'un ami et j'y suis allée sans me poser de questions. Une fois mes nouveaux souliers North Face dans les pieds (autant souffrir avec style), j'ai trottiné jusqu'à cet instrument de torture qu'est le vélo stationnaire. Dans mon kit moulant, placée face au miroir et devant deux gars de mon âge inconnus, j'ai dû laisser l'orgueuil au vestiaire pour m'apercevoir que j'avais surestimé mes capacités.

Je pensais, naïvement certes, que faire du spinning ne comportait que du pédalage à différentes vitesses et avec quelques variantes dans les résistances du vélo. Naïve, vous dis-je! L'entraîneur était plus de type sadique... Un chic type de 53 ans qui assure côté domination avec le sourire! Il nous a fait pédaler debout, assis, à moitié assis, en petit bonhomme sur le vélo, c'était horriblement difficile. En fait, j'ai triché à de nombreuses reprises en ne montant pas la résistance autant qu'il le disait et en restant assise parce que mon cul (toujours lui) refusait de se lever pour pédaler. J'ai quand même fait de mon mieux, avec toute l'indulgence que je peux avoir pour moi-même, pendant toute l'heure. Le prof s'en est évidemment aperçu, mais il m'a encouragée en me disant de respecter mon rythme. Étonnamment perspicace les profs de gym, finalement. Ils ont sûrement un cours «Repérage de flancs mous» à l'université. Pas d'autres explications possibles.

Vous dire combien j'ai eu chaud... J'en suis sortie les cheveux trempés, la craque de seins liquéfiée, les genoux menaçant de me lâcher entre deux pas laborieux, mais j'ai adoré. Le gars à côté de moi devait se dire que j'étais une putain de grosse paresseuse alors que lui en faisait 4 fois plus que ce que l'entraîneur demandait. Un genre de machine pour qui le corps est une arme, voyez le genre? J'ai essayé de le faire sourire en lâchant quelques blagues, mais même ma copine Michelle ne les a pas ries. C'est à croire que souffrance physique et humour ne font pas bon ménage. Dommage.

Quand je suis débarquée du vélo après les soixantes minutes réglementaires, j'ai eu un flash de Bridget Jones après un fol entraînement au gym. Pour ceux qui ne visualisent pas la scène, elle se lève, tout sourire, et s'effondre après un pas. Heureusement que monsieur «Chien sale» (le spinning satisfait même mon côté vulgaire en nous permettant de crier cette insulte au prof quand il fait augmenter la cadence. Comment ai-je pu me passer de cette activité si longtemps?), nous a fait faire quelques étirements. Je serais beaucoup plus scrap ce matin, n'eut été de cette délicate attention. Les seuls résonnances dans mon corps en ce moment sont quelques douleurs au bas du dos et sur le devant de mes cuisses et l'étrange impression d'avoir toujours la selle bien moulée aux fesses. Quand même.

Mon cardio a tenu le coup, ce qui m'a fait croire que la cigarette n'était pas si dommageable que ça pour le système et je me suis levée avec l'envie de chausser mes bottes de marche pour aller randonner sur le Mont-Royal. Je sais, je vais me calmer avant que je ne constate que je suis en train de devenir une machine à tuer...

jeudi 21 janvier 2010

Combien de fois peut-on perdre sa crédibilité?

Savoir filtrer ce qui sort de ma bouche, quel apprentissage difficile! Si j'étais mécanicienne ou humoriste (ne perdez pas votre précieux temps à chercher un lien hypothétique), je pourrais sûrement laisser libre cours à mon coloré langage, mais il s'avère que je suis une institutrice et que la job vient avec, supposément, un minimum de crédibilité. «De la quoi, madame Marie-Andrée?» diraient sûrement mes élèves...

Aujourd'hui, j'ai franchi une limite inacceptable. J'ai dit le mot «cul» en discutant avec un ami devant les casiers et un élève m'a entendue. Si j'avais dit «ti-cul» ou «cul-de-jatte», cela aurait sûrement mieux passé, mais n'espérons pas passer outre l'humiliation. Je parlais vraiment de mon popotin! En fait, je crois même me l'être claqué en en parlant, juste au cas où l'évoquer n'aurait pas suffi. Misère.

Effectivement, cet incident ne semble pas dramatique en soi, mais quand j'ai réalisé ce que je venais de dire, je me suis retournée. À cet instant, j'ai pu voir K..., un élève de l'autre classe, me regarder d'un air dépassé. J'ai rougi (du moins ce qui s'en approche le plus, physiologiquement parlant, dans mon cas) et je lui ai dit: «Ouin. Tu ne devais pas entendre ça, toi.». Il m'a répondu, sur un ton complètement neutre, : «Je vais faire comme si je n'avais rien entendu...», l'air de me donner une leçon de vie. Pfft!

Note à moi-même: Je dois revoir la liste de lieux où il est acceptable de parler de fesses sans se censurer.

dimanche 17 janvier 2010

Version 2010 améliorée (ou je trouve que je torche!)

Au début du mois, j'ai évidemment fait une rechute de résolutions. Jour de l'An oblige. Et il semblerait que je suis en train de changer certaines habitudes de vie pour parvenir à maintenir mes résolutions. Est-ce la fin définitive de ma vingtaine parsemée d'embûches? L'idée que je vais être à nouveau célibataire prochainement? Une écoeurantite de tout ce laisser-aller? L'arrivée prochaine du printemps? (Je sais bien que je rêve là...) Peu importe ce que c'est, je me trouve championne depuis deux semaines.

Avant de poursuivre votre lecture, n'oubliez pas que je souffre d'une très grande indulgence à mon endroit. Pour moi, aller au dépanneur à pied mérite des félicitations ou, mieux, une invitation au resto pour célébrer l'évènement! Ce qui est énorme comme effort pour moi vous fera sûrement vous dire intérieurement «Mais quelle honte!».

Récap des résolutions pour 2010

1-Faire plus attention à ma santé
Je sais bien que ça commence mal, mais je dois avouer prendre beaucoup trop de plaisir (pour mon bien) à fumer. À l'école, j'ai plusieurs amis qui souffrent du même vice et je suis loin d'être mentalement assez forte pour refuser les invitations à aller prendre l'air à la récré et aux périodes libres... Par contre, comme je travaille pour un établissement scolaire, je dois aller fumer hors du terrain de l'école, ce qui me fait faire de l'exercice. Même que des fois, je vais au dépanneur à pied. On reviendra donc à la cigarette au point 3.

J'ai réussi à tenir le coup sans resto pendant deux semaines. Les seules exceptions ont été une salade au poulet chez Subway (étonnamment savoureuse d'ailleurs. Mais peut-être était-ce parce j'étais trop excitée à l'idée d'être sortie de l'école pour luncher?) et un végé-burger au chouette Garage dans mon si douillet Verdun, un samedi soir. J'attends vos félicitations!

Pour ce qui est du vin, j'en bois encore, mais c'est uniquement dans un but préventif. Il n'y a pas de maladie cardiaque dans ma famille, mais je préfère la prudence et utiliser le vin à des fins thérapeutiques.

2- La procrastination
On ne change pas tout du jour au lendemain, mais j'ai réussi à régler plein de trucs alors, je suis
confiante pour la suite. Reste surtout la question des études à régler. Certificat en psychologie? En pratique rédactionnelle du français? Maîtrise? Nan, trop long. Certificat pluridisciplinaire? Je squatte les sites de la TELUQ et du nouveau pavillon de l'UdeS pour trouver ma voie.

3-Perte de poids
Pendant les Fêtes, j'ai souhaité, en le pensant presque pas du fait que ça paraissait être une bonne blague, attraper une petite gastro question de perdre les kilos accumulés en mangeant le chocolat reçu de la part des élèves. La preuve étant désormais faite que les appels à l'univers fonctionnent vraiment, je vais plutôt essayer le sport. C'est peut-être plus laborieux, mais ça ne peut pas être plus désagréable que cette saleté de virus qui m'a forcée à puiser dans ma banque de journées maladies plus tôt cette semaine...

Question de me forcer à bouger, j'ai acheté des pantalons, des camisoles, des t-shirts, des chaussettes et des souliers de sport. Habillée comme une vraie, je me sentirai peut-être moins poche à mon premier cours de spinning. De plus, je compte sur l'humiliation subie en constatant le piètre état de mon cardio pour arrêter de fumer définitivement. On ne peut être plus sérieuse que ça, non?

4- Sortir plus
Je suis sur une excellente lancée de ce côté-là aussi. Faites votre offre!

5-Moins dépenser
Fallait bien que ça merde quelque part, ce grand plan de match pour la nouvelle Marie-Andrée version améliorée 2010. En sortant plus et en décidant de faire du sport, j'ai dû faire quelques achats, évidemment. Rien de folichon par contre. La banque m'a même téléphoné pour savoir ce que je comptais faire avec mon épargne. Tsé. MON épargne! Ça sonne tout drôle à mon oreille.

6-Les hommes
Rien de ce côté, mais 2010 est jeune encore. Vu la preuve faite ci-haut avec les appels à l'univers, je me plais à crier sur les toits que mon prochain chum devra être ingénieur. Pourquoi ingénieur? Ils font plein de sous, sont généralement curieux et cultivés, ils aiment voyager (ce que je rêve de faire) et ça se place bien dans une conversation. J'ai l'air d'une arriviste sans scrupule? Ben quin! Je vais avoir 30 ans et je dois agir en adulte. Pour vous rassurer, je n'ai pas précisé de quelle spécialité du génie ni de quelle université il devra être diplômé. Je sais, je suis si ouverte.

7-Écrire plus souvent ici
4 billets en 15 jours, ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé. Et j'y prends toujours autant de plaisir.

8-Voir plus souvent mes amis
Ouin, ce point ressemble drôlement au numéro 4. Excusez la redondance, mais je vieillis à vue d'oeil ce qui devrait excuser ce comportement étrange.

9-Être moins cynique
J'ai beau essayer, je trouve que la vie manque de piquant sans cynisme, sans sarcasme et sans ironie. Je crois bien que c'était la dernière fois que je tentais d'arrêter un truc qui me fait autant rigoler. Par contre, après avoir fait passer un sondage auprès de mes élèves pour savoir quoi améliorer dans mes pratiques pédagigiques, je dois admettre que la clientèle des 6e années est encore trop jeune pour y trouver sa part de plaisir. Pour certains (5/26 en fait), il paraîtrait que je me moque trop d'eux. Dommage...

Donc si je continue ainsi, en juillet, je devrais être plus agréable à côtoyer ou en burn-out sous médication. Peut-être même que je serai en voyage en Europe. Ça me titille, mais je n'ai personne avec qui y aller. Des volontaires pour un mois en France? Ou en Espagne? La Grèce peut-être? D'ici là, je serai saine et capable de marcher une distance plus longue que de mon balcon au dépanneur, promis!

vendredi 15 janvier 2010

Ce qu'on n'aurait pas dû entendre dans ma classe cette semaine

J'aime mon boulot, mais parfois, travailler avec des préados full hormones me fait hésiter entre rire aux éclats ou me taper la tête sur les murs avant de me coucher en position foetale jusqu'en juin.

discussion sur le sperme avant le dîner:
Après que K.... m'ait expliqué que plusieurs élèves le surnommaient monsieur Spermousse (insulte résultant d'une création de A....), nous avons eu cette discussion en classe:

Moi- A...., peux-tu m'expliquer ce que c'est que du spermousse?

A....- Euhhhhh (le tout agrémenté d'une face rouge pour appuyer sa gêne et de regards anxieux à ses potes).

Moi- Peut-être pourrais-tu m'expliquer de quel autre mot il est dérivé?

A....- Euhhhhh (face de plus en plus rouge)

(Il faut savoir que A.... est musulman et que les discussions sur la reproduction ne doivent pas être monnaie courante à la maison)

Moi- Bon, est-ce que je me trompe ou tu as fini par l'appeler monsieur Sperme?

A....- Euhhhhh, non. Mais c'était une blague hein K....?

K....- JE ne trouve pas ça très drôle.

Moi- A...., pourrais-tu m'expliquer ce que c'est du sperme?

A....- Euhhhhhh

Moi- Quelqu'un d'autre pourrait me dire ce que c'est du sperme? (en appuyant sur le mot «sperme» à chaque fois avec un plaisir malsain)

Élève modèle: Du sperme, c'est le liquide dans lequel baigne les spermatozoïdes avant d'arriver à l'ovule de la femme pour le féconder.

(Notez bien que j'aurais pu arrêter là, mais pourquoi me priver d'un sujet aussi croustillant?)

Moi- Et qui peut me dire d'où sort le sperme?

A....- Du pénis?

Moi- Oui, du pénis. Aimerais-tu qu'on t'appelle monsieur «liquide plein de spermatozoïdes qui sort d'un pénis», A....?

A.....- Non, c'est sûr.

Moi- Donc je compte sur toi pour défendre K.... à chaque fois qu'un autre élève utilisera ce nom pour se moquer de lui. Tu devras être son plus ardent défenseur!

Plus personne n'a traité K.... de monsieur Spermousse. M'enfin, pas encore.

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discussion intergénérationnelle

V.........(sur un ton de petite fille excitée abusant de sons trop aigüs pour l'oreille humaine)- Madame Marie-Andrée, vous avez quel âge?

Moi- 29 ans, ma chérie, et bientôt 30. Pourquoi veux-tu savoir cela?

V........- Ma grand-mère a 86 ans!

Moi- Euhhhhhhh

(Vous ne serez sûrement pas surpris d'apprendre que je me scrute le visage de façon compulsive depuis ce troublant dialogue.)

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Discussion à double niveau

Moi- J...., peux-tu arrêter d'exciter les filles s'il te plaît? (Je sais, ce mauvais choix de mot vous apparaîtra dans toute sa splendeur une ligne plus bas.)

Les filles- Exciter comment?

Moi- Euhhhhhh... (le tout agrémenté d'une face rouge de gêne et de regards anxieux à la ronde pour m'apercevoir que quand c'est moi qui fait une bourde, je n'ai malheureusement pas de pote vers qui me tourner.)

mercredi 6 janvier 2010

ma première expérience de golden shower

Titre horrible, je vous l'accorde. Mais le vivre est encore pire. J'étais couchée sur le sofa, même pas langoureuse, quand le jet doré de pipi m'a atteinte sur la poitrine. Contrairement aux adeptes de l'urologie, je ne me suis pas écriée: «Dieu que c'est bon!». Nan. Ça a plus sorti comme un: «Tartine, tab....k!» amenant la vilaine chatte à interrompre son marquage urinaire (dixit la coûteuse véto) pour mieux s'enfuir lâchement. Depuis, Hot Man a un sourire louche de type «Je me souviens de ce moment» que je lui arracherais bien.

Je ne peux pas écrire plus longtemps, je dois aller laver le plancher et sortir le tapis qui empeste l'urine de chat. Ne me souhaitez pas merde, please.

samedi 2 janvier 2010

Une nouvelle année qui débute

Et qui dit nouvelle année dit... résolutions bien sûr! Qu'on ne tiendra pas, évidemment. Je récidive toutefois à chaque nouvelle année puisque j'ai foi en moi et parce que je sais que je peux faire mieux. Mes objectifs pour 2010 sont donc:

- Faire plus attention à ma santé. Exit le vin, la cigarette et l'abus de resto.

- Repousser toute envie de procrastiner: commencer par un méga ménage de l'appartement pour me débarrasser de tout ce que je ne voudrai pas déménager à la fin de mon bail avec Hot Man, vider les pots d'annuelles sur la terrasse (je sais bien que ça craint), m'inscrire une fois pour toute à un programme universitaire qui me permettra de gagner plus au boulot et régler le transfert de la maison avec ex-amoureux. Gros programme, mais 2010 durera 12 mois alors...

- Perdre assez de poids pour changer d'au moins deux tailles de pantalon. J'ai un spa prévu à la relâche, faudra faire vite et bien sans perdre trop de seins toutefois (la hantise de toute fille qui veut maigrir qui se respecte).

- Ne jamais dire non à une sortie, même si elle implique la rencontre d'inconnues qui crient:«Ma toune» en essayant de me faire danser. Ouf! Je vais la regretter celle-là, je le sens.

- Moins dépenser pour des futilités comme des boucles d'oreilles, des cigarettes, des plantes, des livres, bref tout ce qui m'apporte moins de quelques heures de plaisir.

- Ne pas m'embarquer trop rapidement avec un homme lorsque je serai à nouveau célibataire et tenter de tirer quelque chose de positif à vivre seule pour la première fois de ma vie. (Ben oui, à la fin du bail, nous nous séparerons à l'amiable pour continuer nos vies chacun de notre côté. (3e déménagement en 1 an et demi, j'ai encore merdé).

- Écrire plus souvent sur mon blog. J'ai des tas d'anecdotes non racontées et je devrais en vivre encore une pléthore si la tendance se maintient.

- Voir plus souvent mes amis.

- Essayer d'être moins cynique. (Est-ce vraiment une mauvaise habitude?)

Donc, si je réussis tout cela, je devrais être ordonnée, plus instruite, plus épanouie, plus en santé et plus riche d'ici l'été. Belle perspective, non? Devrais-je demander à mon entourage de m'interner quelques semaines le temps de faire le sevrage de tous mes travers? Ou juste faire une femme de moi et devenir adulte pour bien accueillir ma 30e année?