mercredi 31 octobre 2007

Calculez l'IDBFDVV

Si vous souhaitez vendre votre maison ou encore en acheter une, vous serez probablement intéressé par ma toute nouvelle invention: l'IDBFDVV ou, en langage de non-initié, "l'indice de bonnes fréquentations de votre voisinage". L'Halloween est une excellente soirée pour calculer cet indicateur qui pourra vous aider à promouvoir le quartier à d'éventuels acheteurs ou encore à vous éviter de commettre l'erreur monumentale de déménager dans un quartier paumé.



Marche à suivre:



1-Choisissez un soir valable scientifiquement. Par exemple, le soir de l'Halloween. Remarquez que tout autre soir où les adolescents du voisinage sont en liberté dans les rues en soirée fera l'affaire. La St-Jean-Baptiste, ainsi que la fin des classes, peuvent être d'excellentes occasions de mesurer l'IDBFDVV.



2-Postez-vous à un endroit où vous pourrez interagir de façon spontanée avec les énergumènes, oups! les adolescents. Les appâter avec des bonbons, de l'alcool ou des drogues est un excellent moyen d'entrer en communication avec eux. Si vous ne vous sentez pas à l'aise, cessez immédiatement les procédures et engagez un expert. Oui, ils sentent fort, ils sont louches, parlent un langage quasi-incompréhensible, fument, sacrent plus qu'ils n'utilisent d'adverbes ou d'adjectifs et peuvent paraître intimidants. De plus, ils se présentent toujours en groupe ce qui peut ajouter à votre malaise.

3-Octroyez des points à chaque spécimen euhh, jeune qui sonnera à votre porte dans l'espoir que vous le nourrirez de dents de vampire en jujube et de mini-chocolat bien sucrés. Procédez de la sorte pour établir la cote: attribuez des points à chaque jeune Halloweeneux qui se pointera. (Dois-je préciser que vous devrez noter sur papiers les points? Je n'exigerais pas de vous un tel effort de mémoire, soyez rassuré.) À la fin, quand vous aurez été dévalisé de toutes vos friandises, faites l'addition de tous les points. Divisez finalement le total par le nombre d'enfants qui vous ont visité. Vous obtiendrez ainsi l'IDBFDVV que vous pourrez choisir de crier sur les toits afin de justifier l'achat d'une maison à un prix si exorbitant ou encore vous pourrez décider de vous taire, selon la cote obtenue.



Points à attribuer:


10 pts si le jeune vous sourit lorsque vous ouvrez la porte.
10 pts si le jeune vous dit :"des bonbons s'il vous plaît" d'une petite voix coquine.
12 pts si le jeune vous dit que vous êtes belle (on peut rêver).
8 pts si le jeune vous dit : "Vous aussi" quand vous lui souhaitez "Joyeux Halloween".
8 pts si le jeune vous dit, sans incitatif extérieur (le parent qui lui crie de l'autre côté de la rue),: "Joyeux Halloween"
10 pts si le jeune vous dit merci en quittant.
10 pts si le jeune vous félicite de vos jolies décorations.
4 pts si le papa du jeune vous reluque (flatteur, mais gage d'un manque de retenue qui pourrait s'être transmis à l'enfant).
2 pts si le jeune a plus de barbe que votre conjoint (je ne parle pas ici de poils fous dûs à une poussée de testostérone. Non, une vraie barbe piquante et entretenue!!)
1 pt si on fume une cigarette devant vous.
1 pt on exhibe ses seins en vous disant qu'on est déguisée en "pute".
1 pt si on vous menace d'un revolver en plastique qui, ma foi, a l'air très réel pour avoir des bonbons.
1 pt si on tente d'éteindre la chandelle dans votre citrouille sous vos yeux.
1 pt si on ne dit pas merci après avoir reçu les bonbons.
1 pt si on sacre sans vergogne en riant comme des épais devant vous.
0 pt si le jeune n'a rien fait de mal, mais que vous le soupçonnez quand même d'être votre voleur de citrouille.



Si je fais le calcul de mon propre IDBFDVV, je dois admettre que ce n'est pas très reluisant. Les exemples liés au pointage étant tous tirés de faits vécus, mon IDBFDVV est de 4,2. La honte!

mardi 30 octobre 2007

Ne jamais croire en un voleur de citrouille

Il (s) l'a (ont) fait!!! On m'a volé ma (fausse) dernière citrouille! Et bien , c'est décidé, je ne ferai plus de test sur la moralité des chapardeurs de cucurbitacés. F-I-Fi-N-I-Ni! Je serai désormais une cynique pour qui la bonté humaine n'existe que chez Disney.

dimanche 28 octobre 2007

Routine et dépendance

Je récidive une fois de plus. Dur de résister à un questionnaire, surtout lorsque les événements cocasses à raconter se font rares... Je l'ai donc piqué chez Machavalou, ma fournisseure habituelle.

Le matin
Salle de bains ou cuisine ? Ni l'un ni l'autre, je choisirais plutôt le salon. Je suis une fan finie de Gildor Roy et je me gâte chaque matin en le regardant au salon. (Quand je dis gâter, c'est parce qu'il me fait rire, tout simplement.).

Odeurs ? L’odeur du café fraîchement moulu, même si je n'en bois pas chaque matin.

Sons ? Le moins possible le matin. Il me faut du calme pour me réveiller complètement.

Vos produits du matin ? Dentifrice, brosse à dents, parfum, savon Dove, mousse pour les boucles ou produits défrisants selon l'humeur, désodorisant et crème hydratante quand j'y pense.

La journée
Transport ? J'allais travailler à pied puisque mon école est au bout de ma rue, mais, étant en congé forcé, je ne fais que du vélo stationnaire dans mon salon. Quand je dois sortir, ma fidèle Ford me mène là où je le veux.

Petit creux de 11 heures ? Un fruit ou une compote avec une barre tendre bourrée d'arachides.

Diner ? Je déteste les dîners! Je me suis écoeurée de manger des sandwichs pendant mon D.E.C. et mon bacc. et je me fais un point d'honneur de ne jamais en préparer. Si une occasion d'aller dîner au resto se présente, je suis toujours partante malgré les SOS lancés par mon tour de taille et mon portefeuille.

La meilleure cigarette ? Il y en a vraiment des bonnes ?!?

Le goûter ? Un bout de fromage. Miam, du fromage!

Fast-food ? Ça m’arrive, même si je sais que ce n’est pas bon pour la santé et que je me sens toute à l'envers après.

Le soir
Apéro ?
Plaisir disparu depuis que je suis enceinte. J'aimais bien prendre une bière avant de manger, mais la .5 n'a malheureusement pas le même effet (euhh, goût!).

Souper ? Si quelqu'un d'autre le prépare, je mange de tout (sauf des abats). Si je suis de corvée, il faut que ce soit un truc dont j'ai vraiment envie, car cuisiner m'enlève un peu le goût de manger. Comme si les odeurs m'avaient fourni trop d'informations.

Télé ou DVD ? Télé, évidemment. Seule compagne de mes tristes journées, elle m'abrutit et je la laisse faire, trop faible pour résister.

Heure du dodo ? Quand je ne travaille pas, rarement avant minuit et quand je dois me lever le lendemain j'essaie de me coucher avant 10:30.

En vrac
Accro au … chocolat ? Non. J'ai une mini-rage de chocolat une fois de temps en temps, mais ça me donne des migraines alors je me raisonne.

Accro aux … crèmes de beauté ? Non, pas du tout. Un jour sur deux j'oublie d'en mettre et je déteste tout ce qui sent la madame Sears. Je vais sûrement être ridée et paraître avoir 15 ans de plus à 30 ans, mais je suis trop paresseuse pour m'investir vraiment dans ces rituels de beauté.

Accro à … la musique ? J'adore la musique. En français pour la beauté des textes et en anglais pour tout ce qui rock. Je n'écoute que CHOM 97,7 si je n'écoute pas de CD. À part leur slogan "Cause we live here too" qui me turlupine, je ne peux m'en passer. Exception faite des chansons de Jethro Tull, le maniaque des solos de flûte interminables, tout ce qui passe à CHOM a généralement mon approbation.

Accro à … l’amour ? Dans ma vie amoureuse, je ne crois pas. Dans mon imaginaire, ça prend une grande place. Les films, les livres et les chansons qui me font le plus vibrer célèbrent ce thème.

Accro aux … substances licites ? (tabac, alcool, médicaments) J'adore l'alcool et me suis rendue malade à en boire à de (trop) nombreuses occasions. Si la SAQ a fait des profits records cet été, j'ai peut-être un peu à y voir. Pour ma défense, je suis une "buveuse sociale". À la maison, on s'en tient/tenait à une bouteille de vin au souper le week-end et à quelques verres en apéro selon l'occasion. Rien de dramatique, maman!

Accro aux … substances illicites ? (médicaments et drogues prohibées) Accro? Nan! À part cette déplorable ordonnance de la Cour pour une cure désintox afin de vaincre ma dépendance à l'héroïne, je ne vois pas de quelle dépendance je pourrais souffrir.

Accro au … sexe ? Pour préserver ma mère, je copie-colle la réponse de Machavalou : "J’adore le sexe, mais je ne suis pas du genre à baiser 4 fois par jour, 7 jours par semaine." Ça a l'air propre et de bon ton pour une jeune femme.

Accro … au journal de 20 heures ? Non, quand j'en ai l'occasion je regarde celui de 17:00 avant de faire le souper.

Accro … à Maman ? Mmouiiii. Elle est si gentille et aimante. Elle nous adore et nous gâte horriblement, comment s'en passer? Elle sera, en prime, la plus charmante des grands-mamans gâteaux!

Accro … à l’enfance ? Non, pas du tout. J'aime me remémorer des souvenirs de mon enfance, mais pas de là à garder des comportements enfantins... Si on oublie mes caprices de princesse à l'occasion, mon goût pour les bonbons, mes épisodes bouderies (très courts, je vous rassure), le fait que j'aime lire des albums jeunesse et qu'un de mes rêves non réalisé est de manger un pain en forme de tortue ou de crocodile, je crois que ma réponse tient la route.

Accro … au futur ? Au quoi? Je ne prévois que rarement plus d'une semaine à l'avance, n'étant pas assez patiente pour attendre de voir les choses se réaliser si lentement.

D’autres addictions particulières à confesser ? Les romans, les plantes, le fromage, lire des blogues, ma carte de crédit, les antiquités, les magazines à potins, Louis-José Houde, Dr House, faire rire les gens, ma série Anne, la maison aux pignons verts (c'est confessé. Ouf! Je me sens libérée.). Rien de malsain en somme!

C'est bientôt Halloween!!!!

Il (elle?) arrive à grand pas. Ma fête préférée (avec Noël, bien sûr) est presque là. La preuve? Les décorations de Noël sont toutes sorties dans les magasins! J'adore Halloween, c'est vraiment une fête chouette pour les enfants et ceux qui auraient aimé le rester. On peut avoir peur, se déguiser selon toutes sortes de critères (l'esthétisme, l'efficacité, pour épater les voisins), se gaver de sucreries et on donne pour faire plaisir aux enfants. Quelle joie!

***Triste parenthèse: je suis allée à l'école pour dire à celle qui me remplace qu'elle en a pour encore plusieurs jours (j'en ai encore pour au moins 2 semaines d'attente puisque la CSST a exigé une autre analyse sanguine pour mes immunités face à la rubéole, maladie que je croyais disparue au même titre que la tuberculose. Si mon nouveau résultat est encore "douteux" ou s'il est négatif, je ne retournerai pas du tout au travail jusqu'à mon accouchement prévu en mai...). Quelle ne fut pas ma tristesse de constater que ma classe n'était pas du tout décorée pour Halloween!! Aucun dessin d'enfant, aucune citrouille illuminant les murs par son orangeté, pas la moindre trace de chauves-souris ou de vampire. RIEN DU TOUT! Moi qui me fais toujours un plaisir de célébrer cette fête par une journée ou, mieux encore, une semaine remplie d'activités liées à ce thème: fractions, diagrammes sur les friandises et les déguisements préférés des élèves, problèmes écrits en math sur le sujet, projets personnels sur la fête et ses composantes, mots mystères à faire inventer par les élèves, élaboration d'un buffet collectif, histoire de peur à rédiger et à se lire entre nous, bingo de mots d'Halloween, projets d'art, danse costumée et concours de décoration de citrouilles en équipe. Pauvres enfants! *** Je sais que mes parenthèses sont trop longues... Désolée une fois de plus!


Ayant toujours autant de temps libres ces jours-ci, j'ai pu finaliser mes préparatifs d'Halloween. Toute à ma joie de préparer une joyeuse fête pour les enfants du quartier, j'ai décoré ma maison de sympathiques sorcières, de fantômes joyeux, de squelettes cliquetants, d'araignées horriblement réelles (aux dires d'amoureux-arachnophobe) et de citrouilles dodues.

Au départ, j'avais 4 jolies citrouilles dehors près de ma porte d'entrée. 3 jours plus tard, il m'en restait 3. La semaine suivante, il m'en restait 2. J'ignore si les gens qui prennent des marches nocturnes dans mon quartier sont adeptes de tartes et de muffins à la citrouille ou s'ils ont seulement eu le plaisir de les lancer pour les voir exploser plus loin, mais, par précaution, j'en ai laissé une à l'intérieur. Ayant, comme vous le savez déjà, définitivement trop de temps libres, j'ai décidé de mener une petite enquête sur les moeurs des voleurs de citrouilles. Me fiant à la bonté innée de l'humain (Rousseau serait fier de voir qu'il a encore des adeptes), je me suis dit qu'ils n'oseraient sûrement pas me voler ma dernière citrouille, alors j'en ai laissé une dehors au même endroit (la plus petite quand même! Il y a des limites à croire en l'empathie humaine.). Après 3 jours d'essais et de vérifications frénétiques pour vérifier la présence du dit cucurbitacé, je dois admettre que j'ai bien fait de miser sur la nature compatissante de l'humain, même si je me dis qu'il reste encore 3 nuits possibles pour amener les voleurs de citrouilles à commettre leur ultime méfait.

Outre cette occupation bienvenue, j'ai fait mes sacs de bonbons pour les enfants qui se présenteront à ma porte. Je ne sais pas si c'est parce qu'enceinte j'ai développé un goût pour l'outre-mesure ou si c'est parce que ça fait deux ans que j'en manque en soirée, mais j'en ai acheté beaucoup. J'ai donc passé ma journée de vendredi à préparer 120 sacs surprises bien joufflus. J'éprouvais presque une satisfaction à les soupeser et à voir le grand sac se remplir. J'ai été raisonnable et, pendant l'opération, je n'ai grignoté que deux mini-tablettes de chocolat et un sachet de jujubes (Amoureux doute des nombres avancés, mais bon, on ne défait pas une réputation de gourmande du jour au lendemain, surtout enceinte paraît-il. Peut-être que le fait qu'il ait découvert, la veille, une boîte de chocolat ouverte a nui à mon plaidoyer...).

Cette semaine, mon objectif sera de nous farcir de citrouilles sous plusieurs formes (et de résister à l'envie d'ouvrir un sac surprise pour chipper les deux chocolats et les jujubes à l'intérieur). Préparation de tartes, de muffins et de potages sont prévues à l'horaire. J'espère avoir développé des habiletés en confection de tartes à la citrouille depuis l'an passé parce que, franchement, ça n'avait pas été très concluant. Plus tard cette semaine, je passerai peut-être en mode décorations de Noël!!! Mais non! J'ai assez dénigré l'aspect commercial de cette fête pour avoir la décence d'attendre au moins fin novembre pour en abuser moi-même!!!

mercredi 24 octobre 2007

mon corps

Marche à suivre : décrire son corps en quelques phrases.

Cheveux : Jamais coopérants, ils ont une personnalité qui m’échappe. Droits ou frisés, ils restent indomptables et je réussis l’exploit de ne jamais avoir l’air de m’être coiffée !

Yeux :Bruns et verts, ils se ferment quand je ris. Ils ne perdent rien de ce qui se passe autour et notent tout ce qu’ils croient avoir le potentiel d’un indice. Terrain de jeux d’une conjonctivite annuelle, ils doivent se cacher derrière des lunettes pour m’éviter d’agir comme une dangereuse maniaque sur la route, tard le soir…

Nez :Situé au milieu de mon visage, il est la source de bien des gags familiaux. Il est congestionné depuis près d’un mois (sensible aux allergies saisonnières), il fait de l’ombre à ma bouche.

Bouche :Partie sur utilisée de mon anatomie servant à dire des blagues, à énoncer des hypothèses bidons, à émettre des commentaires sur tout, à me nourrir, à embrasser et, depuis un mois, à respirer. Elle est généralement ouverte et sert même à m’exprimer quand je dors. Handicap notable : elle refuse obstinément de siffler. À la limite, elle émet un son louche qui pourrait passer pour un vent d’hiver sifflant dans les grands sapins verts.

Dents :Mes dents sont sensibles, leur émail est fragile, pourtant elles ne sont pas timides et décorent un sourire auquel peu d’enfants et de vieillards résistent.

Oreilles :Elles sont continuellement en mode recherche d’informations ce qui me permet de discuter en écoutant la conversation de la table voisine, lire en écoutant la télévision et de savoir ce que mon amoureux dit lorsqu’il parle au téléphone dans l’autre pièce. Des oreilles de prof, quoi ! Elles ont été percées à de nombreuses reprises, mais finissent toujours par se refaire une virginité.

Peau :Elle couvre mon corps, même si, en certains endroits, elle a dû s’étirer pour y arriver. Elle est capricieuse et horriblement sujette aux changements hormonaux (pour mon plus grand bonheur !). Elle réagit bien quand on la touche et en redemande.

Torse* :De plus en plus imposant, il fait la joie d’amoureux. Souvent exposé dans un décolleté plongeant, il fait aussi la joie de ses oncles/amis/compagnons de travail/etc.
* Torse n’est-il pas un mot très laid ? J’aurais préféré poitrine .

Bras :Ancienne source de complexes à cause de leur pilosité au début du secondaire, ils ont commencé à voir la lumière du jour quand j’ai cessé de m’en préoccuper. Le « mou de bras» reste, quant à lui, un sujet tabou qui me revient en tête lorsque j’écris frénétiquement au tableau et que je porte un chandail à manches courtes !!!

Mains :Expertes en tournage de pages, en nettoyage de vaisselle sale et souvent couvertes de terre. Refusent d’apprendre à manier les baguettes (la honte).

Ventre :Il abrite une nouvelle vie ce qui fait qu’on lui pardonne sa moellosité (excellente excuse!).

Fesses :Me permettent de rester en équilibre quand je m’assois! Sujet clos.

Sexe :Il a été assez exhibé hier chez le gynécologue pour que j’ai encore envie d’en parler.

Jambes :De la même longueur, fort heureusement, je leur suis reconnaissante de me porter là où je dois aller. Ce n’est pas une partie de moi que j’exhibe volontairement, préférant volontiers les jupes sous le genou et les pantacourts aux minis et autres trucs pour les grandes minces.

Pieds :Jamais léchés et satisfaits de cette situation, ils préfèrent se trimballer nus ou en sandales. La chaussette est leur pire ennemi et ils exposent des ongles vernis (ma seule coquetterie). Aveu lourd de futures moqueries: mon second orteil est plus long que mon gros orteil. Je suis une bête de foire!

Histoire d'une grossesse qui se complique

Nausées matinales: sombre souvenir
Moustache à surveiller: une (et constamment la vache!)
Peau de pêche vantée dans les magazines: Peau de quoi?!? D'orange peut-être, de poire cactus peut-être, mais de pêche, ça non!
Seins en pleine expension: 2
Sautes d'humeur: maîtrisées à grand peine!

Bilan de santé satisfaisant: 1
Regards de haine lancés à la balance chez le médecin: assez pour la tuer!
Regards amusés d'amoureux lors de l'examen gynécologique où j'étais dans une humiliante posture: innombrables

Semaines de retrait préventif jusqu'à maintenant: 6
Résultats d'analyse qui fait que je retourne au travail: 1 (yé!)
Résultats d'analyse "douteux" qui m'empêche de retourner au travail: 1 (bordel!)
Prise de sang à reprendre à jeûn: 1
Possibilités de retourner éventuellement au travail: amoindries
Possibilités de faire une dépression pré-partum si non-retour au boulot: nombreuses (à moins que je ne me trouve d'urgence une pléiade d'activités enrichissantes et amusantes).

Petit coeur de bébé-surprise entendu lors de l'examen gynécologique: 1 (enfin, on espère qu'il est tout seul!) Insérez ici un "aahhhhh!" ému.

lundi 22 octobre 2007

Sortir de mon village




Moi qui me plaignais sur ce médium de ne pas avoir de vie, voilà que les distractions accourent! Hier, j'ai défié l'autoroute pour me rendre à Candiac (là où il fait bon vivre, selon le slogan) assister au double lancement de livres de mon amie Josée. Sur les conseils de mon sémillant voisin Serge, j'ai bien fait attention de ne pas me faire frapper par les livres lancés (quel jeu de mots juteux! Il m'a fallu quelques secondes avant de faire le lien menant à la blague et Serge s'est senti obligé de me l'expliquer, geste à l'appui...). C'était très chouette de voir tous ces gens qui s'étaient déplacés pour souligner son talent et sa détermination. Robert Soulières, son éditeur, nous a fait bien rire avec ses réparties absurdes aux moments inopportuns. Josée était rayonnante et l'hommage qui lui a été rendu m'a rendue encore plus fière d'être son amie.




Pour suivre cette série d'activités littéraires, ce soir, nous irons écouter Patrick Sénécal à la bibliothèque de La Prairie. Frissons garantis! Je me demande s'il est sain? Quand je lis ses romans et que je vois son visage, j'ai toujours l'impression qu'il doit être freakant au petit déjeuner... Tant d'horreurs sorties du même cerveau, ça fait réfléchir! Amoureux, connaissant mon penchant pour les auteurs, m'a demandé d'essayer de ne pas être attirée par lui! Pfft! Je sais me retenir quand même!




vendredi 19 octobre 2007

Suite de mon précédent billet

Voici une blague, envoyée par mon amie Josée, qui va merveilleusement bien avec mon sujet d'hier:

Un homme se balade dans un parc à New York. Soudain, il voit un grand chien, enragé, attaquant une petite fille de 7 ans. Il fonce, prend le chien par la gorge et le tue de ses mains. Un policier qui a vu la scène arrive et lui dit :

- Vous êtes un héros. Demain, tout le monde pourra lire sur lesjournaux: "Un courageux Newyorkais sauve la vie d'une enfant.".
- Mais ... je ne suis pas de New York!
- Et bien on lira: "Un courageux Américain sauve la vie d'une enfant.".
- Mais... je ne suis pas Américain, je suis Arabe, je viens de l'Arabie Saoudite.

Le lendemain, les journaux titrent :" Un Arabe massacre un chien américain, de race pure, d'une manière barbare, devant les yeux d'une fille de 7 ans, qui pleurait d'angoisse.

Ça illustre à merveille ce que les Américains veulent nous faire croire à propos des musulmans.

jeudi 18 octobre 2007

Préjugés, quand tu nous tiens!

Avoir trop de loisirs peut vous mener bien bas... Quand regarder La roue de fortune ou L'avocat du diable vous apparaît comme une distraction louable, c'est que vous devez vraiment retourner au travail bientôt. Si j'ai versé quelques larmes sur l'histoire de la dame dont le mari est handicapé et qui a gagné 140 000$ à la Roue (qu'est-ce qu'on ne mettrait pas sur le dos de ses hormones de femme enceinte?), j'ai plutôt eu envie de lancer un objet dur et lourd dans la télé en regardant L'avocat du diable.

Que de sensationalisme abject! Que de préjugés rapportés. Le thème de l'émission était l'imam Jaziri et les gens étaient incités à téléphoner ou écrire pour dire s'ils trouvaient légale ou raciste la décision d'Immigration Canada de le renvoyer en Tunisie. Richard Desmarais a fait son petit laïus et Louise Deschâtelets a tempéré le tout. S'en est suivi tout un tas de commentaires merdiques de Desmarais proposant des solutions aussi radicales que : "s'ils sont pas contents, qu'ils retournent dans leur pays". Un gros bravo pour l'intelligente remarque! De plus, voulant peut-être paraître conciliant (!), il répétait à l'occasion: "faut pas tous les mettre dans le même bateau" ce qu'il s'empressait de faire quelques phrases plus tard!

J'en ai plein le cul (oui, oui, le cul!) d'entendre des Québécois vivants dans des régions éloignées où ne vivent aucun musulman, des gens qui surutilisent le "si j'aurais" et le "si j'serais" dire qu'ils en ont assez qu'on se fasse piler dessus de même et qu'il faut arrêter de se faire dire quoi faire chez nous. Vous n'avez pas à vous sentir menacés! Ceux dont on parle malheureusement à la télévision sont une minorité. Comme Thérèse de Ste-Flavie (en Gaspésie... Repère incontesté de musulmans extrémistes, ça va de soi!) qui dit qu'on aurait dû le renvoyer le jour même et qu'il aurait dû payer son avion en plus!!!!!! Ouverture d'esprit et bon sens au rendez-vous! Lui laisser le temps de voir sa femme et son fils avant de partir ne vous a pas passé par l'esprit? À force de vouloir ne plus rien laisser passer, on tombe parfois dans l'extrémisme aussi. Faites-en un martyre en plus, madame Thérèse!

La décision qui a été prise est juste et légale selon moi, mais on a une petite bombe à retardement entre les mains à cause de ses amis et fidèles convaincus qu'il s'agit d'une décision raciste. Sa femme a même offert un spectacle où elle menaçait de reprendre la relève de son mari avec son fils. Où s'en va-t-on? Vers une guerre de religion? Quelques musulmans se sont prononcés au cours de l'émission pour dire qu'eux aussi étaient d'accord avec le jugement rendu et que l'imam devait retourner dans son pays. Je me demande vraiment pourquoi on ne les entend pas plus dans les médias... Veut-on nous faire croire qu'ils sont tous pareils et que l'extrémisme est latent chez eux? Ont-ils aussi peur d'éventuelles représailles extrémistes? Je crois que ce n'est pas avec la consultation Bouchard-Taylor qu'on se sortira de sitôt de ce panier de crabes rempli d'incompréhension et de peur de la différence.

Je ne connais pas vraiment de musulmans, je n'ai pas d'amis qui adhèrent à cette religion. Des musulmans, j'en ai côtoyés à l'université et j'ai enseigné à quelques enfants de cette confession. JAMAIS, je n'ai eu quoi que ce soit de négatif à dire sur eux. Je les ai toujours trouvé polis, ouverts et, élément important pour une enseignante comme moi, valorisant l'éducation. Pour ceux que j'ai connus, l'éducation est primordiale. Ce que nous avons peut-être oublié de faire nous, pauvres Québécois trop occupés à gâter nos enfants pour en faire des rois insupportables ou des futurs Saku Koivu (Cessez donc de tout miser sur le hochey, bordel! Je n'en peux plus d'essayer de convaincre des parents que jouer au hockey 3 soirs par semaine nuit aux études de leur enfant et que les retards accumulés ne lui seront d'aucune utilité lorsqu'il ne sera pas repêché dans les mineurs!! Fin de la parenthèse de la frustrée.).

Si on éduque suffisamment les gens, si on leur apprend à être curieux de la différence et à la respecter, on devrait être capable de vivre harmonieusement tous ensemble. Allez faire un tour chez Al-Challal à Brossard et vous verrez que c'est bon (dans tous les sens du mot) d'accepter l'autre!

mardi 16 octobre 2007

Gone wild!

Ma vie, depuis que je suis en retrait préventif, ne pourrait même pas se comparer à un long fleuve tranquille. À la limite, on pourrait comparer mon existence à un ruisseau maigrelet qui stagne à certains endroits. C'est dire...

Voici donc ce que j'ai fait dans les deux deniers jours:

Lundi: 1- Je suis allée acheter des bonbons pour l'Halloween à la grande ville la plus proche (à 20 km en auto, tout un exploit!), 2- J'ai sorti mes achats de la voiture, 3- J'ai rapporté mes livres en retard à la bibliothèque municipale, 4- J'ai fait un souper dans la mijoteuse et j'ai eu mal au coeur à sentir le délicat fumet qui s'en échappait, 5- J'ai donc mangé des ailes de poulet du resto en regardant Virginie (un must, vous essaierez!) et finalement, 6- J'ai jubilé en regardant Dr House.

Aujourd'hui, mardi: 1- Je suis allée porter l'auto d'amoureux au concessionnaire, 2- J,ai mangé une pomme-grenade en regardant une émission de Loft Story enregistrée (là, on touche le fond hein?) et 3- Je vais/pourrais faire le ménage de la pièce qui pue (notez le subtil changement de temps de verbe... Je me laisse une porte de sortie au cas où!)

Afin de rompre la monotonie de mes journées vraiment trop bien remplies (c'est ici qu'on se met à douter), je me suis prévu des activités stupéfiantes de créativité, qui comportent même, je dois l'avouer, une certaine dose de témérité de ma part. En espérant que je n'aie pas à revenir au travail cette semaine, cela gâcherait tout!

Mercredi, je vais: 1- Aller au Parc Safari (qui est tout près) pour devenir l'amie d'une hyène ou d'un buffle, ça dépendra du momentum..., 2- Appeler la madame de la CSST pour la narguer en lui disant que ça fait presque un mois que je suis payée à être à la maison à ne rien faire (tristement vrai) et 3- Me vautrer un peu sur le sofa (on ne peut vivre exclusivement d'adrénaline!).

Jeudi, je vais: 1- Me peser pour voir si bébé-surprise et les ailes de poulet de lundi ont fait des ravages (peut-être que je remettrai ça au lendemain après tout), 2- Cuisiner un truc nouveau, mais en boîte pour être sûre de ne rien manquer (pourquoi pas une tarte au citron, tiens?), 3- Offrir mon aide à la SQ pour résoudre des dossiers qui ont été classés, mais sans être résolus et, si je ne suis pas trop fatiguée, 4- j'irai peut-être jaser avec cette brave madame Gaétanne, ma voisine.

Vendredi, je vais: 1- Me reposer, Seigneur! Faudra être en forme pour le week-end! Qui aurait l'idée d'en faire autant en une seule semaine?

vendredi 12 octobre 2007

Pur bonheur!

J'ai les doigts gelés, je claque des dents, je tombe de fatigue, mais je ne peux aller me coucher immédiatement, car je flotte encore sur mon nuage. Un beau nuage duveteux qui m'a merveilleusement bercée ce soir. Je reviens du spectacle de Daniel Bélanger au Métropolis où je suis allée avec mes copines Anik, Josée et Valérie. J'ai encore un sourire béat plaqué sur mon visage.

Question de passer la plus fantastique des soirées, nous avons d'abord soupé ensemble dans un petit resto italien juste en dessous de la Calèche du sexe sur Ste-Catherine Est. Gage de bon goût hein? On ne le dirait pas en se fiant seulement à sa localisation, mais c'était très bien tenu! Nous sommes arrivées au Métropolis vers 19:30 et quelle ne fut pas notre surprise de voir qu'il ne restait plus aucune place assise! Nous nous sommes jointes à la mini-foule qui s'était assise par terre devant le stage. Une partie de moi (la matante) était plutôt contente d'être tout de même assise! Mais aussitôt que les lumières ont baissé, on s'est tous levés pour acclamer l'homme de ma vie (après Etienne, Jean Leloup, Dr House, Dr Sheppard, mon père et mon frère... Bon peut-être que mon père devrait avoir l'honneur d'être nommé avant Dr House!).

C'est le 55.00$ le mieux investi de toute ma vie! J'ai dansé (m'enfin, j'ai essayé de me trémousser en suivant le rythme du mieux que je le pouvais. Pas facile quand on a deux pieds gauches!), j'ai chanté en souriant et en faisant des petits "ohh" extatiques à intervalles réguliers, j'ai bu de l'eau alors que je fantasmais sur une bière flat genre Molson Dry qui goûte l'eau (faut être en manque vrai!) et j'ai tenté de lutter pour garder un certain espace de survie autour de moi.

Quelques constats de foule:
  • Il y a toujours un luron trop joyeux du spectacle qui hurle son bonheur à plein poumons dans mes oreilles (en fait, cette fois-ci, c'était dans les oreilles de Josée qui n'a pas plus apprécié).
  • Il faut que les gens se bousculent comme du bétail à l'abattoir pour sortir.
  • Il y a toujours des personnes qui commencent à taper des mains et qui perdent très vite le sens du rythme (ça, c'est moi!)
  • Il y a toujours une fille (généralement celle qui y est allée avant moi) qui ne sait pas faire pipi proprement et qui n'a pas la décence d'essuyer son dégât sur le siège des toilettes!
  • Il y en a toujours un qui se saoule inélégamment et qui finit par taper sur les nerfs de tous les autres, quand il ne renverse tout simplement pas sa boisson sur nous!
  • Il y a ceux qui dansent bien et beaucoup et ceux qui, comme moi, essaient tant bien que mal de suivre le rythme.
  • Après trois rappels, c'est normal que l'artiste souhaite aller se coucher. C'est généreux trois rappels, faut savoir s'arrêter!

Donc, ce fut une soirée mémorable (juste de se faire conduire par Val au centre-ville est une expérience délirante en soi!). J'aime Daniel Bélanger! Je l'aime d'amour!



jeudi 11 octobre 2007

Distractions douteuses...

Prendre des photos de Mouffle si mignonne (et très à l'aise devant la caméra... Une première!)


Narguer Câline en envoyant Mouffle dehors et en la gardant à l'intérieur! Ça lui apprendra à aimer plus Etienne...


Regarder amoureux s'échiner sur le machiavélique cadrage de porte et se répéter que c'est plutôt bien d'être une fille, enceinte qui plus est.




Émettre des "ohhh" en constatant la longueur des clous qui servaient à tenir un cardage de deux pouces!!


Jouer à la cachette avec Mouffle et ...perdre!







mardi 9 octobre 2007

Feu mon chauffe-eau vous salue!

Un aperçu de mon buccolique week-end qui n'aurait pu mieux tourner (les merdes sont arrivées tard lundi après-midi):

Samedi, j'ai appelé des renforts pour déménager mon paysagement en vue du derby démolition qui n'approche pas si vite finalement. Ma mère et mon père sont venus nous aider à tout déplanter et à tout replanter au potager (aider Amoureux-pseudo-jardinier serait plus exact puisque, pour l'occasion, je m'étais transformée en la plus agréable des contre-maîtres. Vous dire comme j'en ai abusé!). Afin de les remercier de leur implication et peut-être aussi pour me faire pardonner à l'avance le sérieux lumbago dont ils souffriraient sûrement le lendemain, je les ai gardés à souper pour une raclette d'automne. Vous me demanderez probablement quelle est la différence entre une raclette d'automne et celle des autres saisons... Eh bien, il n'y en a pas sinon que c'est plus froid, plus pluvieux et plus moche dehors, donc encore plus réconfortant! À part une mini-crise de foie en soirée, tout fut parfait! Merci les parents (surtout toi papa qui as fait un carnage dans mes plate-bandes et qui a réussi l'exploit de piétiner à mort mon seul chrysanthème blanc, lui qui devait rester en terre et fleurir jusqu'en novembre, et qui devait, par le biais, m'assurer un peu de réconfort à voir ma façade de maison nue et moche!!! Quand on me dit que je suis malhabile, c'est que la génétique ne s'est pas trompée. Mon père pourrait en montrer à Gaston La Gaffe, c'est peu dire.).

Dimanche, nous avons déjoué le temps frisquet et continué à ranger les trucs de patio. C'est bien triste et morne un patio vidé. Nous sommes allés dîner avec la soeur d'Etienne et sa famille et Charlotte, ma nièce de cinq ans s'est dévouée pour me donner des bisous sur le ventre et pour parler à mon bébé! Ledit bébé ne m'a pas transmis de réponse, trop occupé qu'il doit être à essayer de se développer pour atteindre une taille plus imposante que ses quelques centimètres actuels, mais j'étais toute remuée d'émotions. J'ai reçu mon premier présent de future maman, une attache-suce assortie à un petit doudou-hochet qui fait la plus douce des musiques. J'ai tiré sur le cordon à au moins 6 reprises, juste pour l'entendre, au retour à la maison. Nous avons aussi vaincu la piscine gonflable et nous avons (je rectifie: Amoureux-habile-et-patient a) réussi à la plier pour la ranger jusqu'à l'an prochain. En soirée, nous avons fait un pique-nique dans le salon en mangeant les restes de la raclette (mon foie est aussi peu rancunier que moi) en regardant un film. C'était la joie!

Lundi, journée de pur bonheur puisque congé férié, nous avons fait la grasse matinée et nous avons regardé Flicka en déjeunant. Les histoires de chevaux, les histoires de famille unie et les histoires de football me font toujours pleurer, mais là on a touché le fond! Mes larmes ont dû inspirer le chauffe-eau qui, lui aussi, s'est mis à pleurer, mais par en-dessous... Comme amoureux devait faire le ménage du sous-sol et enlever l'escalier qui y mène pour faciliter l'installation du nouveau réservoir d'huile, il n'a pu nier l'existence de la fuite. Tite guénille au poing et pot de marguarine vide en main, il a tenté d'enrayer la source de la fuite, mais je le soupçonne d'avoir empiré les choses! Vu d'en haut et seulement guidée par ses jurons étouffés pour en juger, c'est ce qui m'a semblé du moins. Il a fini son ménage, a arraché l'escalier, s'est brisé le dos (passer quelques heures dans une cave de quatre pieds de haut ruine tout dos qui s'y risque) et s'est dit qu'il vérifierait si l'eau coulait encore un peu plus tard.

* Note à moi-même: Ne pas oublier qu'il n'y a plus d'escalier si j'ai à aller dans la cave! (Amoureux-me-connaissant-trop-bien m'a téléphoné aujourd'hui pour me le rappeler. Je l'ai rassuré en faisant semblant de m'en être parfaitement souvenu... Comme la première fois qu'il a appelé je n'étais pas là, il s'est imaginé le pire des scénarios: moi, évanouie, avec un ou des membres cassés sur le ciment froid de la cave, faisant une fausse couche, seule et sanglotant sans pouvoir remonter puisque mes membres sont cassés! Je vais me laisser un post-it sur la poignée de porte, juste au cas.)

Évidemment, la plomberie exposée au calcaire depuis toujours n'ayant pas encore développé de capacités de regénérescence, ça coulait encore ce matin. Ce soir, j'ai donc eu à affronter la désolante perspective de me passer d'eau chaude jusqu'à ce que le réservoir soit changé. Bordel! Comme c'est la première fois que ce genre de truc nous arrive (pas le dégât d'eau, ça on y est habitués!), nous ne savons pas si les centres de rénovation offrent l'installation le jour même de l'achat *** ça urge vraiment là!!!!!!!!!*** ou si amoureux-plombier, oui, oui, le même qui a passé la soirée à sacrer parce que sa soudure ne fonctionnait pas, devra l'installer lui-même. Hummm... Je vous tiendrai au courant des développements tragiques de l'installation. Avec notre Karma, c'est sûr qu'il y aura au moins une merde considérable pour vous marrer et vous faire apprécier votre propre existance!

dimanche 7 octobre 2007

Oups! Une fois de plus j'ai succombé...

Voilà que je succombe encore! Les questionnaires m'attirent beaucoup trop, c'est d'une tristesse. Existe-t-il des regroupements anonymes de gens pathologiquement accros aux questionnaires? Si oui, je devrais m'y inscrire pour m'en guérir une fois pour toute! Si vous n'en pouvez plus, lancez des pierres à Machavalou (billet urbain) qui nourrit mon vice!

*Vous serez sans doute heureux de savoir que je l'ai amputé d'une grande partie des questions, car il était vraiment très long. Que ne ferais-je pas pour vous? (soupir)





Si j'étais... je serais...



Une saison ? le début de l’automne (pas novembre qui est si morne et sombre)
Un plat ? des ris de veau. Ça n'a pas l'air appétissant, mais ceux qui aiment ne jurent que par cela à ce qu'il paraît!
Un animal ? ces jours-ci, ce serait une marmotte ou un mollusque quelconque sans trop d'ambition...
Une chanson ? Jenny, une superbe chanson d'amour de Richard Desjardins
Une couleur ? la couleur de la crème
Un roman ? Ensemble c'est tout d'Anna Gavalda, pour la magnifique démonstration d'amitié
Un personnage de fiction ? Scarlett O'Hara, mais je serais moins chiante c'est sûr!
Un film ? Bridget Jones, sans toute cette horrible histoire de célibat par contre!
Un dessin animé ? Les Câlinours. Tout le monde est beau et gentil et on dort sur des nuages... Le rêve!
Une arme ? Je m'y connais peu, mais ce serait sûrement de destruction massive!
Un endroit ? ma vieille maison chérie
Un élément ? l'eau
Un végétal ? une trille sauvage, ça n'apparaît que quelques semaines et c'est délicat comme tout.
Un fruit ? une mangue juteuse
Un bruit ? une vieille chanson rock dans mon auto sur l'autoroute
Un loisir ? la lecture
Un vêtement ? une tite-laine bien duveteuse qu'on peut remonter sur son cou.
Une pièce ? la chambre. On y fait ce que je préfère faire... dormir et lire, évidemment!
Un véhicule ? un vieux Westfalia pour me faire bichonner longuement et amoureusement par Amoureux
Un défaut ? l’impatience
Un art ? l'écriture
Un alcool ? un vin rouge très corsé, apprécié des seuls amateurs (tant qu'à y être!)
Une paire de chaussure ? des sandales, pleines de sable ou de gazon fraîchement coupé
Un tatouage ? une horrible panthère noire qui déchire la peau en lambeaux ou un truc chinois dont j'ignore la signification! C'est pas ça qui est cool? Non? Ahhhhh...
Une fête ? Halloween pour les sucreries, les décorations, le découpage de citrouilles et la joie palpable des enfants.
Une question ? est-ce que ça va être encore long?
Une ville ? non, je ne pourrais pas être une ville. Un village oui, à la limite. Je serais Ormstown, mignonne petite bourgade perdue.
Un phénomène naturel ? une marée
Un pêché capital ? la gourmandise
Un goût de glace ? chocolat noir et cerises bordeaux (Miam! Décemment, je ne peux pas réveiller Amoureux pour qu'il aille à la ville la plus proche m'en acheter, hein? Ce serait abuser de ma condition. Dommage!)
Un endroit du corps ? les yeux pour ne rien manquer de ce qui se passe autour.
Un verbe ? papoter
Une action ? emmerder, pour le plaisir de la chose!

vendredi 5 octobre 2007

Bilan de ma semaine

Élèves rencontrés dans le village: 3 Ils me manquent un peu, qui l'eût cru?
Nausées matinales: disparues! On espère que ça reste ainsi...
Amoureux présent: 1 et ce, toute la semaine. Un record des derniers mois!
Nombre de personnes qui m'ont dit à quel point j'avais l'air fatiguée et au bord de l'épuisement:3 Toutes bien intentionnées quand même. C'est peut-être ce qui fait le plus peur.
Siestes en fin d'après-midi: nombre inavouable et, malgré tout, en-dessous de ce que j'aurais souhaité!
Retour à mon école de l'an passé pour un social en l'honneur de celles qui ne revenaient pas: 1 On nous a offert une carte cadeau de la SAQ. En temps normal j'aurais jubilé, mais là je suis triste de ne pas pouvoir en profiter avant encore... au moins 1 an!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Seigneur! Oserais-je mentionner que notre charmant directeur, source de bien des angoisses et de séances de frustrations entre collègues, n'a pas daigné nous adresser la parole? Oui, j'ose!
Souper de filles où je me suis bien dilaté la rate: 1 et fort agréable. Par contre, le mélange melon-prosciutto, moules-frites et gâteau au fromage-tisane aux bleuets ne semble pas m'avoir fait le plus grand bien. Je ne comprends vraiment pas! Mon foie a fait des heures sup. toute la nuit...
Nombre de fois où j'ai oublié Mouffle dehors: 4 ou 5 Oups! Heureusement qu'elle a la mémoire courte.
Nombre de minutes passées à caresser Mouffle pour me faire pardonner: Assez pour avoir du poil sur la main jusqu'à la fin de mes jours... J'ai presque hâte de retourner au travail tant elle m'accapare!
Ménage effectué en profondeur: la moitié d'une pièce. Mais comme il s'agit du bureau, ça compte pour beaucoup plus!
Repas cuisinés: 4/5 pas mal hein? Là-dessus, il n'y avait pas de macaroni au fromage (ouach!) ou d'omelette vite faite. Non, J'AI CUISINÉ pour vrai! Amoureux devait se sentir comme dans un feuilleton des années cinquante où le papa arrive du travail et le souper est servi. Je le soupçonne d'adorer ça!
Goût alimentaire louche développé: aucun (si on ne tient pas compte des quantités astronomiques de tofu que j'ingurgite, c'est vrai)
Litres de lait absorbés: Beaucoup! Si un jour je fais de l'ostéosporose, le lobby du lait m'aura sur le dos, croyez-moi! Amoureux dit qu'il lui faudra se trouver un autre travail à temps partiel pour payer tous ces sacs de lait que je bois maintenant... (Faut-il préciser que les biscuits au chocolat sont un excellent incitatif au lait?)
Réabonnement à La Presse: 1 C'est la sixième fois que je m'abonne et que je l'annule parce que je n'ai pas toujours le temps/envie de la lire et que je trouve exagéré tout ce papier à mettre au recyclage. Amoureux, toujours lui (je vis vraiment par procuration!), a énoncé le désir de téléphoner à La Presse pour leur demander de cesser de me solliciter parce que je suis trop poisson pour dire non et, qu'à chaque fois, je l'annule... (soupir) De combien de plaisirs me privera-t-on encore?
Nombre de couleurs envisagées pour la chambre de bébé-surprise: 4, mais j'ai encore le temps de changer au moins 20 fois d'idées!
Libido perdue: 1 Si vous la retrouvez, prière de me contacter dans les plus brefs délais sur ce site (amoureux offre une récompense!)
Nombre de dodos avant le spectacle de Daniel Bélanger: 7 J'espère être capable de tenir le coup et de ne pas m'endormir pendant qu'il chante.

mercredi 3 octobre 2007

La poursuite du bonheur

Mes hormones en sont encore toutes remuées... Après une matinée rudement occupée (vaisselle, tracteur à gazon, lavage et ménage du bureau), quoi de mieux que de se détendre devant un film? Après plusieurs hésitations, je me suis enfin décidée à regarder "La poursuite du bonheur" avec Will Smith. Touchante cette histoire d'un papa qui touche le fond, mais qui fait tout pour s'en sortir. J'ai versé quelques larmes, réalisant à quel point je me plains parfois pour rien.

Comme toujours, ce film m'a amenée à voir à quel point je suis heureuse. Même si je me plains parfois (souvent!), j'ai une vie remplie de bonnes choses et de petits bonheurs simples. Quand il m'arrivera de me décourager ou de me sentir misérable à nouveau, je devrai venir relire ce billet pour me rappeler que:

- j'ai une famille fantastique et aimante;
- mon amoureux est un homme bon, drôle, que j'admire beaucoup et qui m'idéalise (ça fait toujours du bien à l'égo);
- j'ai des copines géniales, toujours prêtes à m'écouter et à m'encourager;
- je suis fertile (tellement que je tombe enceinte sans le planifier!);
- j'ai un toît sur la tête (qui ne coule pas encore et je croise mes doigts pour que ça reste ainsi), des vêtements pour me couvrir, un frigo et un garde-manger remplis de trucs succulents (je tiens d'ailleurs à remercier M. Christies pour ses savoureux biscuits aux morceaux de chocolat!);
- j'ai le temps d'avoir des loisirs (c'est même un euphémisme par les temps qui courent);
- mon métier est passsionnant, même si ce n'est pas toujours du gâteau et rencontrer un élève qui jubile de me voir en dehors de l'école me fait le plus grand des plaisirs;
- j'ai deux chatonnes dépendantes affectives qui font la joie de mon foyer (et du fournisseur de croquettes sèches) et
- je ne peux plus vider la litière (juste ça, si ce n'est pas le bonheur!!).

Que pourrais-je demander de plus? C'est indécent de se plaindre quand on pense que le quart de la population mondiale ne mange pas à sa faim et n'a pas accès à de l'eau potable, qu'il y a des pays où énoncer son opinion peut vous mener en prison, que des femmes et des enfants se font encore exploiter et sont vendus comme esclaves et qu'il y a des enfants soldats qui se font voler leur enfance et qui sont "dressés" pour tuer. Je ne peux qu'être heureuse de mon sort et en être reconnaissante.
(Insérez ici une chanson gospel poignante ou un extrait de preach: Alléluiah ma soeur, Jésus t'aime!, me semble que ça finirait bien!!)