Drame en trois actes
Acte I :Vendredi dernier
(classe de sixième année dans laquelle on étouffe à cause de la chaleur)
l'enseignante, accompagnatrice numéro 1 et 25 élèves rendus intolérants à cause de la chaleur et de la première vraie semaine d'école
L'enseignante qui fait son discours de rentrée: Bla, bla bla... avec la puberté qui vous tombera dessus sans prévenir, vous remarquerez sans doute que certains d'entre vous commenceront à sentir louche, bla bla, bla, le désodorisant est votre plus fidèle allié, bla, bla, bla, les filles commenceront à vouloir se déshabiller un peu plus, bla, bla, bla, les gars voudront porter des pantalons qui leur tomberont sur les chevilles, bla, bla, bla. Une chose est sûre, je vous promets que cette année vous en verrez pas ma culotte à moins qu'un événement extraordinairement hors de mon contrôle m'arrive et je tiens à vous préciser que je ne veux jamais voir la vôtre.
Les élèves: (rires gênés au mot culotte)
Accompagnatrice numéro 1: (air surpris et un peu décontenancé)
Quelques heures plus tard...
Accompagnatrice numéro 1: Marie-Andrée, il faudrait que tu baisses ton chandail ET que tu relèves ta jupe en arrière.
L'enseignante, jetant un regard derrière son dos pour valider l'information, remontant sa jupe et baissant son chandail pour cacher sa culotte supposément inmontrable: Euhhh... Merci Accompagnatrice numéro 1.
Acte II: Lundi
(classe de sixième année dans laquelle il fait plutôt froid (non mais on n'est jamais content de la météo dans ce foutu pays!))
L'enseignante, accompagnatrice numéro 2 et 25 élèves un peu endormis qui écoutent et/ou somnolent en corrigeant un exercice
Accompagnatrice numéro 2: Marie-Andrée, pourrais-tu venir me voir dans le couloir une minute?
L'enseignante, de moins en moins crédible: Oui, bien sûr.
Accompagnatrice numéro 2: Je pense que tu as mis ton chandail à l'envers ce matin.
L'enseignante, remarquant pour la première fois l'étiquette du vêtement sur son flanc droit: Ohhhh, merci Accompagnatrice numéro 2.
En revenant dans la classe, l'enseignante demande aux élèves: Qui avait remarqué que mon chandail était du mauvais sens ce matin?
Plus ou moins 14 petites mains se lèvent (les 11 autres dormant et/ou étant occupées à placoter avec le voisin puisque l'enseignante était sortie de leur champ de vision pendant plus d'une minute). Sourires gênés de part et d'autre.
L'enseignante: Bon, je vais aller à la salle de bain et, à mon retour, vous serez surpris de voir que je suis présentable.
Acte III
(couloir du 2e étage)
L'enseignante qui ne prêche pas par l'exemple et quelques collègues
L'enseignante: Imaginez-vous donc que... (et elle narre les deux croustillantes anecdotes, riant de son inattention et de son manque de dignité)
Collègue trash (on l'aime, elle): Oh! C'est pour ça les deux accompagnatrices! Elles ne sont pas pour les élèves finalement, elles sont là pour te surveiller!!
Morale de l'histoire: oui, les enfants, on peut rire de ses erreurs et devenir la bête de foire de son milieu de travail en en riant.
2 commentaires:
A quoi bon, si nous ne sommes pas capable de rire de nous mêmes ainsi?? :)
Mouahahahah!
(Désolée, je n'ai rien de mieux à dire.)
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