mardi 3 mars 2009

les mystères de la génétique

Je vous ai déjà parlé de mon papa ici. Le sujet est-il clos pour autant? Nan...

Si je n'avais pas son sourire, son trou dans le menton, ses orteils (dont un est, preuve que la vie ne fait que s'acharner sur mon sort depuis le début de ma relativement jeune existence , presque plus long que le gros sensé être le boss), son sens de l'humour parfois à la limite de l'exaspérance chez qui le subit, son côté baveux, ses yeux et j'en passe, je croirais qu'il est impossible que cet homme soit mon père biologique. Cette semaine, alors que je ravissais mes parents en soupant avec eux, mon père s'est occupé de désosser la dinde, comme d'habitude. Là où il s'est surpassé, c'est lorsqu'il a mis les os et le gras mis de côté lors de la désosse dans un contenant de deux litres de lait qu'il a ensuite broché (oui, oui, il est allé chercher l'agrafeuse pour finir proprement le boulot!) avant de le mettre au congélateur pour faire éviter les odeurs lorsqu'il le jetterait à la poubelle dehors. Dois-je préciser que ladite poubelle est dehors et qu'une température ambiante de -10 degrés règne dehors?

C'est dans ces moments-là que je doute qu'il soit bel et bien mon géniteur... Si j'avais dû m'occuper de feu la volaille à sa place, le tout serait allé dans un sac en plastique, qui se serait avéré troué une fois rempli de jus de volatile mort, je l'aurais sûrement laissé traîner sur le pas de la porte, me disant que je le sortirais quand ça adonnerait, le chat en aurait profité pour se faire une discrète collation, semant au passage ossements et lanières de gras immangeables sur le tapis avant de s'étouffer et de me coûter l'équivalent d'une journée de salaire en vétérinaire!

Comment ne pas douter décemment de ma filiation dans un cas comme celui-ci?

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