Vendredi dernier, j'ai fait l'école buissonnière. J'avais accumulé beaucoup de fatigue en plus d'avoir négligé la posologie de mes pilules du bonheur ce qui faisait de moi une source d'inquiétudes pour mon entourage au boulot. C'est surtout ma directrice qui semble avoir peur que je ne m'effondre depuis qu'elle sait tout ce que j'ai vécu comme merdes au cours de la dernière année (cette crainte constante commence à être un peu lourde à porter, mais comme cela m'offre un accès direct et illimité au bol de chocolats posé sur le coin de son bureau, je songe à faire pitié encore quelques mois...). C'est dans le but de recharger mes piles que j'ai pris un congé (pré-) maladie vendredi toute la journée.
Après un bon souper avec une copine de qui je m'ennuyais beaucoup, je me suis garochée sur le pont Champlain en direction de la Petite Italie. Quoi de mieux qu'un nouvel amoureux pour vous sortir d'une torpeur dégénérescente? Un nouvel amoureux qui est aussi convaincu que vous des vertus que peuvent avoir la couette et des câlins sur le moral. J'ai donc squatté l'appartement de Hot man tout le week-end (jusqu'à ce qu'il me jette à la porte parce que Milan jouait un match dimanche après-midi, pfft!). Il mérite vraiment le surnom que je lui ai donné, car même si j'ai été une emmerdeuse de premier niveau samedi soir (un loooong moment de déprime carrément épeurant et désagréable où je l'ai accusé d'être déprimant alors que, de mon côté, je souriais autant qu'un coach de hockey professionnel), il continue de ne voir que charme et beauté en moi! Langues sales, je vous entends d'ici et non, il n'est pas non-voyant. Juste Marocain! J'ignore par contre ce qui est le pire vu leur réputation de séducteurs redoutables...
Nous avons donc passé une bonne partie du week-end sous la couette, à se cajôler, à discuter, à rire (à se moquer de ses blagues pourries et des miennes), à boire des cafés et à se coller. De plus, je n'ai presque pas ronflé, ce qui n'est pas rien vu les trois derniers week-ends où il avait dormi sur le sofa. *soupir bien heureux* L'automne s'annonce plus coloré et moins tristounet que les précédents avec le début de cette belle histoire d'amour. Nous nous sommes dit que nous ferions tout pour que ça fonctionne entre nous. Rien que pour vous, un court résumé de cette savoureuse conversation:
Lui, cheveux au vent, les yeux brillants d'amour (le match de soccer allait commencer): Je ferai tout pour que ça marche toi et moi. Je ne peux pas laisser passer une fille comme toi sinon tout le monde me demandera pourquoi j'ai encore merdé...
Moi, regard de biche apprivoisée et lèvres entrouvertes béatement,: Ohhhh, moi aussi je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour que ça fonctionne (c'était moins quétaine en vrai on dirait).
Lui: Oui, mais toi, si ça merde, on te dira :" Je te l'avais bien dit!" (en référence à son origine pour ceux qui n'auraient pas compris).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire