mardi 1 avril 2008

Quand un tournevis passe au travers de la solive qui tient la maison...

Titre accrocheur n'est-ce pas? C'est la découverte de la soirée. Après l'épisode bois mou de la journée, je croyais que les surprises cesseraient (du moins jusqu'au lendemain). C'était sans compter la loi de Murphy qui semble être au rendez-vous depuis le premier jour où on a commencé à rénover notre maison.

Le contracteur est passé dans la soirée pour vérifier l'avancée des travaux et pour vérifier le mou de bois (ne pas confondre avec le mou de bras qui semble pour l'instant ne s'attaquer qu'à moi). Comme un petit amas de poussière brune attirait son attention, on me pria d'aller chercher la lampe de poche afin d'examiner le tout plus attentivement. Je sens que puisque je serai plutôt limitée par ma grossesse, ce n'est que le premier d'une très longue série de «Chérie? Pourrais-tu aller chercher...».

Le contracteur, en plus de scruter avec la torche électrique, s'amusa à enfoncer un très long tournevis plat dans la poutre qui asseoit la maison sur le solage (je précise plat, mais j'imagine que si vous avez à tenter l'expérience, un tournevis à tête étoilée fera sûrement le travail convenablement. Par contre, si vous êtes comme moi, un tantinet pessimiste et alarmiste, NE REGARDEZ PAS l'opération!). Après avoir gratté à l'aide de son instrument du diable dans la solive à tous les 5 pieds linéaires, Amoureux et lui en sont venus à la conclusion que cette poutre était finie et qu'il fallait la changer si on ne voulait pas que la maison glisse de sa base. Quoi? Elle pourrait glisser de sa base? Dire qu'on ne se doutait de rien.

Selon le contracteur il ne s'agit pas d'une «grosse job». Suffit de couper la poutre en section de 3 pieds à l'aide d'une scie alternative (du genre de celle magasinée avec soin par Amoureux-des-outils) et de la remplacer par section par des 6x6 de même longueurs. Un jeu d'enfant! Suffira ensuite de s'assurer que tout ça est bien protégé de l'eau afin que ce ne soit pas à refaire dans quelques années. Avec toutes ces dépenses imprévues, je me demande si j'aurai encore les moyens de même songer à une thermopompe ou à un pavé-uni pour un jour me sortir de la boue de l'entrée de cour...

2 commentaires:

Chuck a dit…

Tu trouves pas que ca commence à ressembler au film "The Money Pit", ton affaire ? Parcontre, je croise les doigts pour que ça se passe mieux pour vous.... :o)

Anonyme a dit…

C'est jamais «une grosse job» en théorie ;)