Question de passer la plus fantastique des soirées, nous avons d'abord soupé ensemble dans un petit resto italien juste en dessous de la Calèche du sexe sur Ste-Catherine Est. Gage de bon goût hein? On ne le dirait pas en se fiant seulement à sa localisation, mais c'était très bien tenu! Nous sommes arrivées au Métropolis vers 19:30 et quelle ne fut pas notre surprise de voir qu'il ne restait plus aucune place assise! Nous nous sommes jointes à la mini-foule qui s'était assise par terre devant le stage. Une partie de moi (la matante) était plutôt contente d'être tout de même assise! Mais aussitôt que les lumières ont baissé, on s'est tous levés pour acclamer l'homme de ma vie (après Etienne, Jean Leloup, Dr House, Dr Sheppard, mon père et mon frère... Bon peut-être que mon père devrait avoir l'honneur d'être nommé avant Dr House!).
C'est le 55.00$ le mieux investi de toute ma vie! J'ai dansé (m'enfin, j'ai essayé de me trémousser en suivant le rythme du mieux que je le pouvais. Pas facile quand on a deux pieds gauches!), j'ai chanté en souriant et en faisant des petits "ohh" extatiques à intervalles réguliers, j'ai bu de l'eau alors que je fantasmais sur une bière flat genre Molson Dry qui goûte l'eau (faut être en manque vrai!) et j'ai tenté de lutter pour garder un certain espace de survie autour de moi.
Quelques constats de foule:
- Il y a toujours un luron trop joyeux du spectacle qui hurle son bonheur à plein poumons dans mes oreilles (en fait, cette fois-ci, c'était dans les oreilles de Josée qui n'a pas plus apprécié).
- Il faut que les gens se bousculent comme du bétail à l'abattoir pour sortir.
- Il y a toujours des personnes qui commencent à taper des mains et qui perdent très vite le sens du rythme (ça, c'est moi!)
- Il y a toujours une fille (généralement celle qui y est allée avant moi) qui ne sait pas faire pipi proprement et qui n'a pas la décence d'essuyer son dégât sur le siège des toilettes!
- Il y en a toujours un qui se saoule inélégamment et qui finit par taper sur les nerfs de tous les autres, quand il ne renverse tout simplement pas sa boisson sur nous!
- Il y a ceux qui dansent bien et beaucoup et ceux qui, comme moi, essaient tant bien que mal de suivre le rythme.
- Après trois rappels, c'est normal que l'artiste souhaite aller se coucher. C'est généreux trois rappels, faut savoir s'arrêter!
Donc, ce fut une soirée mémorable (juste de se faire conduire par Val au centre-ville est une expérience délirante en soi!). J'aime Daniel Bélanger! Je l'aime d'amour!
2 commentaires:
J'ai vu Daniel Bélanger en spectacle à deux reprises et j'étais sous le charme à chaque fois.
Ses textes sont fabuleux et il a un sens de l'humour incroyable.
Je n'en doute pas une seconde, la soirée fut excellente.
P.S. La prochaine fois, invite-moi :-)
Tu as oublié:
"Il y a en toujours un, à côté de toi, qui chante plus fort que le chanteur" (Par deux fois j'ai failli l'égorger).
"Il y a toujours un zozo qui prend une éternité à prendre des photos avec son cellulaire, juste devant toi".
Mais tout compte fait, c'était un spectacle des plus agréables.
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