jeudi 1 mai 2008

Parce que, même épuisée, il y a des choses qui doivent se faire (attention: auto-appitoiement sur la fin).

Mon sympathique/bordélique bureau encombré par le déménagement
En montant l'escalier, on voyait ceci.
Quelques jours plus tard, plus de bureau!
La pièce qui puait, avant le massacre.
Pendant le massacre. Certains aidants y ont sacrifié leurs poumons, d'autres leur désir d'avoir un jour une vieille maison...
Ce n'est pas le terrain de jeux d'un sociopathe. On apprend avec l'expérience paraît-il.
Il y en a que les rénovations ne stressent pas trop.
Le deuxième étage une fois débarrassé de ses murs et plafonds (malheureusement pas de toute sa poussière). Notons les discrètes craques entre les planches qui nous permettent de voir le jour et de sentir l'air froid par la même occasion.

Ohhhh, il fait chaud! 3 à 6 pouces d'uréthane partout, ça fait la job. Paraît que j'aurai chaud l'hiver prochain et que ce sera frais cet été.
Faites pas le saut! Ben oui, j'avais ce monstre saccageur de pelouse tout autour de la maison ce matin. Pas de quoi déprimer.
Son solage exposé aux regards, la maison doit se sentir vraiment toute nue.

Paraît qu'on n'y verra que du feu quand toute la terre sera remise en place.
Notez les craques entre les pierres qui ont vraiment besoin d'être scellées. Plus jamais l'eau n'osera s'approcher.

Une voisine est venue prendre des photos pendant qu'ils creusaient. Si ça, ça fait pas village!
Prochaine étape (supposément cet après-midi): l'isolation extérieure.

C'est intriguant de voir tout ça aller, mais j'ai perdu beaucoup beaucoup d'intérêt pour cet énorme projet. Les rénovations allaient de paire avec l'arrivée d'un bébé et tout le deuxième étage devait être rénové juste pour ça. Difficile de ne pas y penser constamment et de vouloir s'y impliquer. Surtout, c'est difficile d'essayer d'aller mieux quand on stresse pour l'argent qui diminue/disparaît d'un coup à cause d'un arrêt de travail, quand notre amoureux est fatigué, mais qu'on n'arrive pas à l'aider et qu'on sait qu'il s'inquiète, quand notre maison est un perpétuel chantier de construction et qu'on se fait répéter qu'on devrait bouger et faire des activités alors qu'on n'a ni l'énergie ni les sous pour le faire...

1 commentaire:

Chuck a dit…

Pour les photos.... ayoye ! Je n'avais vu qu'un petit apperçu jusqu'à maintenant, mais là c'est quelque chose! Cependant, j'ai aucun mal à croire que ce sera vraiment super lorsque tout sera terminé.

Et pour l'appitoiement de la fin, eh bien je crois que c'est un peu normal que tu te sentes à terre. Tu es humaine. Donne-toi un peu de temps pour souffler et voir où tu en es.