dimanche 2 décembre 2007

Le chandail de loups!

Préparation à l'anecdote et lien vague avec le titre
Peut-être que certains d'entre vous possèdent la truite mouchetée chantante ou encore un petit bonzaï du quartier chinois en simili-pierres roses ou mauves. Sûrement que vous avez peut-être, ou connaissez quelqu'un qui a chez lui, un bar en stucco au sous-sol ou mieux, une gigantesque collection de masques africains et de dijiridous australiens... Nous, pour comble de quétaineries, on possède un merveilleux chandail de loups! Oui, oui, comme ceux qui nous font sourire à chaque fois au magasin, mais en plus laid encore!

Le chandail de loups est en polar blanc, vert, gris et bourgogne indéterminé. Il a des élastiques vert forêt (question de garder le thème faunique de la chose, je présume) aux poignets et à la taille. Il est fait à la main, par la maman d'un ancien ami gai d'Amoureux. (La maman devait penser qu'Amoureux et Ami gai étaient plus qu'amis...) C'est un souvenir de ses trois années en Colombie-Britannique et je ne peux toucher aux souvenirs du B.-C. Même pas à ceux qui craignent! Par contre, je veux qu'on garde l'autocollant "Canadian girls kick ass", je l'aime bien. Finalement, pour faire court, il est bien laid le chandail de loups!! Même seul, aveugle et dans le noir, on ressent de la honte à le porter!


On semble s'éloigner de l'anecdote (c'est le cas en effet), mais on y reviendra, n'ayez crainte!
Et bien, on le porte quand même le honteux chandail de loups! Et souvent à part de ça! C'est le "running gag du chandail de loups" qui l'exige. Ça fait sept ans et demi qu'on rit du chandail de loups, sans le jeter jamais! Un nouvel invité vient nous visiter à la maison, Amoureux revêt le chandail de loups et on fait comme s'il s'était mis sur son trente et un pour recevoir. On scrute la réaction des invités, malaise assuré! Il est déjà allé au travail avec pour faire rire ses compagnons de travail tout en espérant ne pas tomber en panne sur le bord de l'autoroute et être vu portant la chose.

Hier soir, un des amis d'Amoureux avait froid... Amoureux a proposé de lui prêter un chandail chaud et Ami d'Amoureux qui semble se trouver très sexy a accepté l'offre avec joie. Quand Amoureux a quitté la cuisine, je savais que son plan consistait à mettre en jeu LE chandail! Il est revenu avec la chaude pelure et il lui a prêté en lui disant: "Tu vas voir, il est super chaud, c'est mon chandail préféré la fin de semaine.". La victime semble toujours, à ce moment précis, vouloir poser la question suivante: "Tu portes ça pour vrai?" et, à ce jour, seuls quelques uns ont osé la formuler.

Si vous avez eu le courage de quand même vouloir connaître l'intrigue et de continuer à lire jusqu'ici, chapeau! On est arrivé à la partie de l'introduction de l'anecdote et du déclencheur (on était vraiment loin du coeur de l'histoire tout à l'heure, hein?)
Aujourd'hui, le chandail traînait dans le salon... À mon retour des magasins cet après-midi, j'avais plutôt froid. Amoureux était couché dans notre chambre, preuve que ça n'allait pas pour lui, et faisant probablement un accès de fièvre masculine. Il avait donc baissé le chauffage à 19 degrés. Plutôt frisquet! En attendant le réchauffement promis par le doux ronronnement de la fournaise, j'ai donc jeté mon dévolu sur le très accessible chandail de loups.

Développement (On lâche pas, la fin arrive...)
Le problème est qu'ayant eu froid aujourd'hui, j'ai eu froid toute la soirée. Sans aucune fierté, JE L'AI GARDÉ sur moi toute la soirée. Tellement confortable et douillet que j'ai oublié totalement être recouverte de loups gris délavés par les années. J'étais merveilleusement bien. Je ne peux pousser l'éloge de l'objet de mes risées jusqu'à dire que je me sentais sexy, ce serait faux! Une certaine partie de moi avait honte (la partie qui ne serait pas allée répondre à la porte ainsi vêtue), mais une autre s'en contre-fichait en se disant: "c'est chaud, c'est tout ce qui compte!". J'ai donc soupé avec et je l'ai gardé toute la soirée! Aucune fierté!

Vers 21:30, Amoureux a déclaré qu'il allait au lit. Je l'ai suivi, ayant un plan "faisons-une-pratique-pour-bébé-pleinement-désiré" en tête... Quand je lui ai fait part de mes intentions par un langage non-verbal, ma foi, fort éloquent et, me semblait-il, une habileté digne de mention, il m'a simplement regardée fixement avant de baisser son regard sur Le chandail. Son regard en disait long sur mon pouvoir de séduction lorsqu'attiffée de la chose!


Conclusion (Vous le méritez, je fais ça très court!)
Et bien, croyez-le ou non, j'ai gardé le chandail et je suis montée au bureau pour écrire cette tordante histoire de chandail de loups. J'espère avoir exorcisé le gag à tout jamais, car je ne pourrai plus jamais en rire autant, faisant moi-même partie des pathétiques adeptes des chandails d'animaux de la forêt canadienne!


*Si mon estime de moi tient le coup, j'ajouterai peut-être une photo de cette impardonnable faute de goût vestimentaire!

4 commentaires:

Anonyme a dit…

On veut une photo du chandail!

Anonyme a dit…

Je suis d'accord avec Josée. T'avais juste a ne pas en parler; maintenant, tu n'as plus le choix... :p

Fausse-artiste/Vraie-frisée a dit…

ON VEUT LE CHANDAIL! ON VEUT LE CHANDAIL! Là, il nous faut une photo!

Valou a dit…

Je veux une photo ! Je veux une photo !