mercredi 3 octobre 2007

La poursuite du bonheur

Mes hormones en sont encore toutes remuées... Après une matinée rudement occupée (vaisselle, tracteur à gazon, lavage et ménage du bureau), quoi de mieux que de se détendre devant un film? Après plusieurs hésitations, je me suis enfin décidée à regarder "La poursuite du bonheur" avec Will Smith. Touchante cette histoire d'un papa qui touche le fond, mais qui fait tout pour s'en sortir. J'ai versé quelques larmes, réalisant à quel point je me plains parfois pour rien.

Comme toujours, ce film m'a amenée à voir à quel point je suis heureuse. Même si je me plains parfois (souvent!), j'ai une vie remplie de bonnes choses et de petits bonheurs simples. Quand il m'arrivera de me décourager ou de me sentir misérable à nouveau, je devrai venir relire ce billet pour me rappeler que:

- j'ai une famille fantastique et aimante;
- mon amoureux est un homme bon, drôle, que j'admire beaucoup et qui m'idéalise (ça fait toujours du bien à l'égo);
- j'ai des copines géniales, toujours prêtes à m'écouter et à m'encourager;
- je suis fertile (tellement que je tombe enceinte sans le planifier!);
- j'ai un toît sur la tête (qui ne coule pas encore et je croise mes doigts pour que ça reste ainsi), des vêtements pour me couvrir, un frigo et un garde-manger remplis de trucs succulents (je tiens d'ailleurs à remercier M. Christies pour ses savoureux biscuits aux morceaux de chocolat!);
- j'ai le temps d'avoir des loisirs (c'est même un euphémisme par les temps qui courent);
- mon métier est passsionnant, même si ce n'est pas toujours du gâteau et rencontrer un élève qui jubile de me voir en dehors de l'école me fait le plus grand des plaisirs;
- j'ai deux chatonnes dépendantes affectives qui font la joie de mon foyer (et du fournisseur de croquettes sèches) et
- je ne peux plus vider la litière (juste ça, si ce n'est pas le bonheur!!).

Que pourrais-je demander de plus? C'est indécent de se plaindre quand on pense que le quart de la population mondiale ne mange pas à sa faim et n'a pas accès à de l'eau potable, qu'il y a des pays où énoncer son opinion peut vous mener en prison, que des femmes et des enfants se font encore exploiter et sont vendus comme esclaves et qu'il y a des enfants soldats qui se font voler leur enfance et qui sont "dressés" pour tuer. Je ne peux qu'être heureuse de mon sort et en être reconnaissante.
(Insérez ici une chanson gospel poignante ou un extrait de preach: Alléluiah ma soeur, Jésus t'aime!, me semble que ça finirait bien!!)

3 commentaires:

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Valou a dit…

Ta réflexion est très intéressante.

C'est vrai qu'on a souvent tendance à se plaindre le ventre plein alors que beaucoup de gens souffrent autour de nous.

Même si la vie nord-américaine n'est pas parfaite, je ne l'échangerais pour rien au monde à celle d'une femme vivant par exemple en Afghanistan ou au Darfour.

Anonyme a dit…

Comme toi, je réalise souvent que j'ai énormément de chance. Un toît, une famille, un mari adorable, du travail, la santé... et quand je pense à toutes ces personnes qui vivent dans un pays dévasté par la guerre, ou même à de nombreux Français (remplacez par la nationalité de votre choix) contraints d'élevé des enfants dans une tente au bord du périphérique...