dimanche 30 novembre 2008

Le déménagement est déjà chose du passé. Ça a dû être le déménagement le plus rapide de l'histoire. 30 minutes et nous avions déjà tout embarqué dans le camion! Une gros merci à mon frère, mon père et hot man pour le coup de main et l'efficacité. Seul bémol: le "C'est de la fonte, c'est fragile!" énoncé pas trop fort pour ne pas froisser mon père et frérot qui s'acharnaient avec un plaisir évident à coups de marteau sur mon lit antique pour en retirer les côtés emboîtés l'un dans l'autre.

Après une embrassade de cette savoureuse madame Gaétanne, je quittais définitivement Napierville pour mon nouveau chez moi. Arrivés à destination, le déchargement a été tout aussi facile. 2 étages de pur bonheur à faire monter mon stock de boîtes, meubles antiques, décorations et sacs poubelles remplis de vêtements (tant qu'à déménager dans le Bronx de Delson aussi bien ne pas attirer l'attention des voisins paumés avec mes valises Louis Vuitton...). 35 minutes pour vider le camion et on aurait pu crier victoire si l'opération assemblage du lit "en fonte, c'est fragile" n'avait pas tourné au cauchemar.

Alléchés par mon offre de finir l'opération déménagement au restaurant, mon père et mon frère ont commencé à assembler mon lit (âgé d'à peu près 175 ans faut-il le préciser?). Les côtés qui avaient posé problème au démontage ne sont pas subitement devenus collaborants à l'assemblage. C'est lorsqu'ils ont réclamé à nouveau à grands cris le marteau pour enfoncer les côtés dans le pied du lit que je me suis inquiétée. Habituée à désamorcer des situations plus critiques avec ma gang de pré-ados au boulot, j'ai fait preuve d'un calme olympien en leur apportant l'outil dont les coups étaient tant redoutés. Mais je suis restée dans la pièce. Un observateur doté d'un minimum de sens de l'observation aurait constaté mon inquiétude lorsque mon père, pas nécessairement reconnu pour son habileté manuelle, a commencé à assener des coups de marteau sur la délicate fonte plus que centenaire...

Au premier craquement de fonte, j'ai tenté de rester zen. Au deuxième, j'ai simplement dit: "Il n'y a pas une autre façon de faire (lire: plus délicate)?". Quand le lit a cassé, au troisième coup, je pense que j'ai seulement gémi. Difficile de se fâcher contre sa propre famille quand elle vous déménage, bénévolement qui plus est. Quand ils ont refait e-x-a-c-t-e-m-e-n-t la même chose avec l'autre côté du lit, je suis juste sortie de la pièce. Il leur a fallu 2 heures pour finalement réparer la bête afin que je puisse espérer passer la nuit sans risquer de me rompre le cou en réveillant tout le bloc.

Bref, ce fut un déménagement à mon image, rapide et impliquant des gaffes. Je suis quand même bien contente d'être enfin installée dans mon nouveau chez-moi avec ma colocataire et Mouffle. Cette chère chatonne a trouvé le voyage trèèèès long, mais comme je me souvenais de ceci, je n'ai pas osé la sortir de sa cage de transport pendant le trajet. Après une prostration d'une demi-heure sous mon lit (elle n'avait aucune conscience du danger d'effondrement la menaçant la pauvre chérie!), elle a mangé quelques croquettes sèches et a fait le tour de la salle de bain comme si c'était un terrain miné. À l'arrivée de ma coloc, elle a de nouveau disparu sous le lit pour en ressortir deux heures plus tard cette fois-ci. En ce moment, elle se lave comme si elle avait toujours été à l'aise et vient se faire flatter quand ma main pend du fauteuil.

Comme quoi l'adaptation se fait bien pour tout le monde!

jeudi 27 novembre 2008

C'est la fin.

Il faut qu'il y en ait une et c'est samedi que ça se passe.

Je déménage. Je quitte la foire aux rénovations. La vraie, pas la virtuelle que je vous fais découvrir au gré de mes fantaisies. Je vais vivre avec une copine à 5 minutes de mon lieu de travail. Avec Mouffle. Je laisse cette garce de Câline à Etienne puisqu'elle aime tant se vautrer sur sa nouvelle copine.

Malgré ce changement d'environnement, je n'ai pas l'intention de fermer boutique ici. D'autant plus que ma coloc vit autant de moments dangereux pour l'estime de soi que moi. Des tonnes d'anecdotes en perspective. Vous décrire comment la peinture de la chambre a été une aventure en soi sera au menu dès que j'aurais du temps libre (du quoi???). En déménageant samedi prochain, j'ai d'ailleurs évité de me faire réveiller par une chauve-souris en liberté dans l'appartement où je dois aller vivre. Mon amie a dû faire venir les policiers pour la débarrasser de la bête sanguinaire. Ça promet!